Résumé de la préface de la deuxième édition de la critique de la raison pure, 1787.
Notes prises au fil de la lecture qui regroupent les grandes lignes de l'exposition du projet kantien.
[...] Cherchons-nous à tâtons sans avoir d'une idée du chemin à suivre ? * Opposition connaissance théorique, a priori (les mathématiques) et connaissance pratique (la physique, aussi faite de connaissance théorique) Evolution et révolution lors du passage des mathématiques à la physique à poursuivre en passant de la physique à la métaphysique Paradoxe car métaphysique est sans doute un des domaines d'étude les plus anciens mais n'est pas encore passée dans le domaine de la science : à part car ne s'appuie pas sur l'expérience NB : pourtant la métaphysique est rationnelle = le rationalisme ne repose pas seulement sur l'expérience (il peut aussi reposer sur la logique, la déduction, par exemple) il faut le voir pour le croire : à prendre au second degré : voir (sensible mais peut aussi être intellectuel) OR croire devient, dès lors, savoir ? [...]
[...] Préface de la deuxième édition de la Critique de la Raison pure, Kant (1787) Traduction de Barni et Archambault Première préface : 1781 * Révolution philosophique que veut opérer Kant comparée à la révolution copernicienne : de même qu'en astrologie, il faut changer de point de vue : passer l'héliocentrisme au géocentrisme, de même, en philosophie, il faut se concentrer sur l'étude du sujet, plus que sur celle de l'objet. Ainsi, Kant n'étudie pas seulement la science dans les découvertes qu'elle peut révéler mais comme une méthode de pensée qu'il s'agit d'interroger. * La science entend démontrer des phénomènes, être déductives, mais n'y a-t-il pas une intuition qui nous pousse à chercher ? [...]
[...] si l'on ne peut connaître les choses en elles-mêmes, on peut du moins les « penser », en avoir une idée (une intuition sans doute dire que l'âme humaine et libre et non-libre n'est pas contradictoire car elle est libre si on la considère indépendamment des phénomènes (sa volonté est libre) mais non-libre si on la lie aux phénomènes physiques auxquels elle est soumise On peut ainsi prendre un objet en deux sens différents : comme chose en soi et comme phénomène soumis à l'expérience, contrairement au premier sens) * La connaissance par l'expérience nécessite la détermination d'une existence par l'espace et le temps : ainsi on ne peut connaître la liberté par expérience mais on peut penser la liberté. Ainsi, il existe deux modes de représentations : le sensible et l'intellectuel Connaissance théorique Croyance substituée au savoir = intuition remise en jeu ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture