Oeuvres de Platon, jeunesse de Platon, période socratique, dialogues de la maturité, Socrate, Polos, période de vieillesse
Dialogues correspondant à la jeunesse de Platon, cette période est dite socratique ou aporétique et tourne autour de la mort de Socrate. Il s'agit de dialogues brefs dans lesquels Socrate est mis en scène avec un unique interlocuteur qui pose la question qu'est-ce que (à part Hippias mineur) à propos d'une valeur. La fin du dialogue n'apporte pas de réponses ; on tombe dans l'aporie (impasse).
[...] L'homme est la mesure de toutes choses (thèse de Protagoras). Le même vent paraît froid à l'un et moins à l'autre. Sensation et doxa sont la même chose. De cette thèse qui revient à la thèse de Protagoras, c'est que les choses ne possèdent pas des qualités en soi de Dixaut) ; tout est subjectif. Réfutation par le mécanisme du souvenir. La thèse implique que s'il n'y a pas de sensation il n'y a pas de science. Si savoir et mémoire s'identifie, la science ne peut pas être sensation. [...]
[...] Socrate demande si le courage n'a pas besoin de sagesse pour se distinguer de l'ardeur qui est négative Distinction bien/plaisir 5 Euthydème (héristique) Socrate raconte à Criton la discussion qu'il a eu avec deux sophistes nouvellement adepte de l'hérisitique : Euthydème et son frère Dionysodore à propos de l'enseignement de la vertu. Le sophisme c'est un argument qui ne trompe en général personne mais ce qui le caractérise c'est qu'on ne voit pas comment échapper à ce vers quoi le raisonnement nous entraîne. Pour échapper aux sophistes, rigueur linguistique qui est aussi une rigueur ontologique. Mise en place d'une ontologie dans le cœur du dialogue basée sur la thèse de Parménide. [...]
[...] Il y a une aporie. Ménon pose la question à Socrate qui ne sait pas Cratyle (du langage) Personnages : Socrate, Cratyle et Hermogène. Contexte : Socrate examine deux thèses opposées sur la vérité du langage et deux quêtes du sens du mot : celle d'Hermogène, qui soutient que les noms sont justes en fonction d'une convention (conventionnalisme) et celle de Cratyle, qui soutient que les noms sont justes par nature (naturalisme). En filigrane de la pensée d'Hermogène, on retrouve la thèse de Protagoras selon laquelle « l'homme est à la mesure de toute chose » : Appliquée au langage, cette thèse affirme que c'est l'homme qui donne un sens à toute chose, et la vérité du monde appartient dès lors au monde social humain. [...]
[...] L'âme pose un en soi à partir d'images imparfaites dans le monde sensible. Dans cette section, il manque le fait s'interroger sur le mode d'être de cette en soi ; comme si c'était évident. Dans la seconde section, pas d'utilisation des images ; vers an- hypothétique. La seconde section passe réellement dans l'intelligible qui est un tremplin pour accéder au bien (cf. texte sur la réminiscence). Il faut considérer les hypothèses comme des hypothèse vers l'an-hypothétique. On voyage dans l'intelligible La caverne (début livre VII) Prison = monde social ; monde qui n'est pas sensible mais entièrement artificiel. [...]
[...] De plus, le courage = vertu d'une partie de l'âme. La partie appétitive, on ne l'éduque pas. Par contre, le thumos, c'est une partie que l'on peut éduquer. La définition du courage repose sur un savoir de la raison de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Le thumos garantit que le discours de la raison l'emporte sur les désirs irrationnels de la partie de l'âme appétitive Livre V 1 Le philosophe-roi (472) Condition de possibilité de la réalisation de la justice dans la cité. [...]
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