La République, livre I, livre II livre III, livre IV, livre V, Platon, justice, lois dans la cité, vision de l'art et du divin, art et éducation
Maltraiter les hommes les rend plus injustes. Or la justice ne peut rendre injuste. Le juste ne peut donc nuire.
L'intérêt du plus fort n'est pas juste, car alors il faudrait selon ses lois lui obéir et il peut se tromper, faire des lois qui ne sont pas dans son intérêt. Il faudrait alors faire et ce qui est dans son intérêt et ce qui ne l'est pas.
Diriger est un art. L'art est quelque chose de parfait qui examine quelque chose d'imparfait et agit dans l'intérêt de ce qu'il examine. Donc les dirigeants agissent pour le bien des dirigés comme le médecin agit pour le bien de son patient.
[...] Les poètes devraient orienter leurs poèmes dans le sens de la justice. La justice profite par nature à celui qui la possède. Il ne faut pas imiter les hommes vils pour ne pas devenir comme eux, mais seulement les hommes honorables. Tout discours d'homme vil devrait être rapporté au style indirect. La musique doit également inspirer bonheur et courage. Il faut contrôler tous les arts pour qu'ils n'apportent que de bonnes images et rejeter les artistes qui créent des images disharmonieuses. L'enfant élevé dans des arts gracieux le sera également. [...]
[...] Si une entreprise réussit c'est qu'il y avait entre les hommes qui l'ont entrepris une certaine forme de justice même si leur entreprise a abouti à quelque chose d'injuste. Un objet a besoin de son excellence pour agir, et il ne le peut s'il a le vice à la place de l'excellence. L'excellence de l'œil est de voir son vice la cécité, donc l'œil a besoin de son excellence pour être utile. Or La justice est l'excellence de l'âme, et l'injustice son vice Donc l'âme juste et l'homme juste vivront bien, l'âme injuste et l'homme injuste vivront mal. L'injustice n'est donc pas avantageuse. [...]
[...] Les gardiens doivent être choisis parmi les hommes les plus à même de vouloir faire le bien de la cité car ainsi ils la défendront mieux. Les gardiens ne doivent rien posséder pour échapper à la cupidité et c'est à la cité de leur offrir le nécessaire. Livre IV Qu'est-ce que la modération ? C'est une sorte d'ordre, une emprise sur les désirs et les plaisirs. Etre maitre de soi signifie que la bonne partie de notre âme domine la mauvaise. Si les gardiens dominent la cité alors elle est maitresse d'elle-même. La cité idéale doit être virile, sage, modérée et juste. [...]
[...] L'homme de valeur a les mêmes qualités que la cité idéale. La colère, quelquefois, fait la guerre aux désirs La colère et le désir sont tous deux des passions, et pourtant parfois ils s'opposent. Les désirs agissent parfois contre le raisonnement. Le cœur s'associe parfois à la raison. Il y a donc deux âmes. La raisonnable et la désirante. Il y a un élément qui raisonne et l'autre qui s'emporte sans raisonner, le cœur. La cité est construite sur le modèle de l'homme. [...]
[...] La justice fait partie de la seconde catégorie. Mythe de l'anneau de Gygès Sommes-nous justes par obligation ? Critique de la vision des dieux comme créatures se laissant amadouer par des offrandes ; Platon n'y croit pas il présente les dieux comme justes et inflexibles. Platon raconte la création d'une cité et montre que chacun y est utile. La guerre nait lorsqu'une cité dépasse les bornes du nécessaire, elle a alors besoin d'un territoire plus grand. Elle a également besoin d'une armée. [...]
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