Repenser l’école obligatoire, collection SCEREN, éditions Albin Michel

Résumé du document

Ce livre se présente en deux parties. La première partie intitulée « la même école pour tous ? » traite des problèmes que posent les objectifs de l'école, face à la réalité des programmes. La seconde partie, « à la recherche de la culture » présente différentes solutions adoptables, pour résoudre ces problèmes. Ce livre a été rédigé par différents spécialistes, des historiens, des sociologues, des philosophes, des spécialistes des disciplines enseignées à l'école comme au collège, mais aussi par des responsables du système éducatif et des représentants patronaux. A travers ce livre, ils mettent en évidence un important décalage entre ce qui est attendu de l'école et les résultats obtenus. Aussi nous allons suivre le découpage de cet ouvrage pour mettre en avant chacun des points importants soulignés par ces spécialistes.

Extraits

[...] Mais l'école le permet-elle ? professionnaliser ; des études montrent que les programmes personnalisés insèrent mieux que ceux qui diplôment. Dans ces cas là quel doit être le rôle de l'école ? CONCLUSION Mise en avant de plusieurs évidences : l'orientation relève trop de l'affectation. Aussi elle devient un drame au moment où elle se fait et ce drame perdure tout au long de la vie professionnelle. Au sortir du collège les élèves doivent être en mesure faire des choix, qu'ils soient professionnels ou personnels. [...]

[...] La lutte pour l'égalité sociale doit tenir compte de ces réalités, mais entre les années 1960 et aujourd'hui les choses ont changé. L'ECOLE PRIMAIRE FACE A LA SCOLARISATION SECONDAIRE OBLIGATOIRE Avec la massification du second degré, le niveau d'exigence en terme de compétences à acquérir à beaucoup augmenté, ce qui a pour conséquence une augmentation des échecs et des redoublements. On voit donc s'accroître le nombre des classes de perfectionnement qui passe de 275 en 1944 à en 1973. L'école n'a pu gérer l'hétérogénéité des performances scolaires, qu'en utilisant des filières de relégation pendant plus de vingt ans. [...]

[...] Ce qui donnerait un sens à l'étude et ferait émerger une culture commune. Donc les objectifs de la scolarité obligatoire seraient d'assurer une culture commune fondée sur un ensemble de savoirs fondamentaux et des valeurs démocratiques et de permettre aux élèves de développer une culture personnelle qui ne serait pas commune à tous, puisque uniformiser les cultures personnelles serait inefficace. Roger Establet, Transformer les espaces pour permettre des comportements communs Roger Establet : professeur de sociologie, il a collaboré avec Louis Althusser et travaillé dans le laboratoire de sociologie européenne dirigé pas Pierre Bourdieu puis Christian Baudelot. [...]

[...] L'école unique Cette distinction met en avant une inégalité sociale, entre le primaire supérieur et le secondaire proposition d'une loi pour remédier à ses inégalités. La guerre d e1914, lui donne un nouvel élan soutenu par les compagnons de l'université nouvelle qui ont pour mot d'ordre l'école unique. Dans l'entre deux guerres l'école unique ne se réalise pas mais dans la Fédération générale de l'enseignement opte pour un projet d'unification du primaire et la création d'un cycle d'orientation d'un ou deux ans (sixième/cinquième) dans le secondaire. [...]

[...] L'idée de culture commune, rend possible la transmission pour l'ensemble des collectivités, donc la communication à l'échelle nationale. Mais la question du choix des valeurs et des savoirs à transmettre, reste contestée par la culture contemporaine. LE REFUS DU PASSE Notre monde cultive la mobilité et l'innovation, en ce sens il refuse le passé, les traditions et héritages. Or la culture est basée sur ces traditions, cet héritage des générations précédentes, à commencer par la langue par exemple. C'est dans la relation entre le passé et le présent que la réflexion pédagogique trouve son rôle. [...]