'Les méditations métaphysiques', une œuvre publiée en 1641, sont aujourd'hui considérées comme étant le point de départ de la philosophie occidentale moderne. À plus d'un titre, la pensée de Descartes est venue fixer les enjeux autour desquels allait se cristalliser le développement de la pensée moderne. Ce travail vise à préciser justement comment cette cristallisation s'est opérée. La sixième des Méditations métaphysiques de Descartes reprend les acquis des cinq méditations précédentes pour définir son dualisme, et la façon dont le rapport entre l'âme et le corps doit être compris.
[...] D'autant plus, Leibniz popularise le terme monades qu'il utilise pour décrire la substance simple dans sa théorie. Dernièrement, je vais tenter d'expliquer comment et pourquoi l'empirisme de Locke s'élabore comme une réaction à la position cartésienne. Mais avant d'aborder ceci, on doit comprendre les conséquences qui découlent du dualisme cartésien pour la théorie de la connaissance. D'abord, en tant que rationaliste, Descartes affirme constamment que les perceptions claires et distinctes de l'intellect sont les seuls moyens d'acquérir des connaissances et conclut que finalement les sens ne sont pas conçus pour nous informer, mais plutôt de nous guider de manière très pratique. [...]
[...] D'après cette définition il serait impossible que le corps et l'esprit soient deux substances distinctes »13. Selon Descartes le corps et l'esprit sont deux substances différentes et Dieu pour lui est une troisième substance parfaite qui nous surveille. C'est décidément pour cela que la pensée spinoziste est venue problématiser le dualisme de Descartes. En 1692, environ cinquante ans après la première publication des Principes de philosophies de Descartes, Leibniz, un autre philosophe, écrit ses réflexions sur le sujet et souligne les points dont il est en désaccord. [...]
[...] Quoique Spinoza a été fortement influencé par Descartes, les deux partagent une opinion différente en ce qui concerne le dualisme de substance, et en conséquence, Dieu. Descartes croit qu'il y a dualisme de substance, tandis que Spinoza croit qu'il y a simplement une substance unique. Pour Descartes le corps et l'esprit sont deux substances différentes qui fonctionnent de manière indépendante, mais qui peuvent aussi avoir une influence l'une sur l'autre. Pour lui, Dieu est tout et dans tout: il n'est pas transitif, mais immanent »11. [...]
[...] Chez Descartes, l'essence de son travail, c'était de trouver la science universelle Il ne néglige pas l'existence des autres sciences (physique, biologie, chimie), mais pour Descartes, il doit y avoir une science qui nous permettra d'avoir une vision plus complète de la vérité. En d'autres mots, il croit que nous avons une vision partielle de la vérité, et il veut pouvoir expliquer la vérité dans son ensemble Il part du postulat selon lequel tout le monde est pourvu de bon sens et que tout le monde a le sens de la réalité. D'autant plus, comme il a déjà été mentionné, Descartes utilise le scepticisme pour tous remettre en doute. [...]
[...] René Descartes, "Les méditations métaphysiques" René Descartes (1596 - 1650) est né à Touraine, en France et est instruit pendant neuf ans à un collège Jésuite. Après avoir gradué en Droit de l'Université de Poitiers à l'âge de vingt-deux ans, il décide de traverser l'Europe où il développe une passion pour les mathématiques et la philosophie. Après 1628, il passe la grande majorité de son temps en Hollande où ses œuvres en philosophie, en physique, en mathématique et en sciences sont publiées. [...]
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