L'auteur dans ce premier chapitre raconte que Rome ensevelie sous les diverses couches d'occupation fut d'abord laissée à l'abandon, en ruine, et les monuments, comme le forum, furent recouverts par la végétation. Cependant, ressurgissent peu à peu des vestiges d'une profondeur qui atteint parfois 20 m. En effet, dès l'Antiquité, les constructions se superposaient les unes aux autres, les Romains ne détruisant pas toujours les substructions au fur et à mesure. Ainsi, les constructions de la Rome républicaine apparaissaient recouvertes par les constructions de la Rome impériale, et ainsi de suite jusqu'aux constructions de la ville moderne. Le sol romain est donc riche d'histoire. L'arrivée du christianisme au IVe siècle met fin au statut de capitale de Rome. Dès lors, Rome subit de nombreuses dégradations. Le culte païen fut déclaré interdit, et les temples furent fermés.
[...] De nouvelles énigmes apparaissent, les vestiges de la Rome antique formant un vaste labyrinthe illustrant les dédales du temps à ciel ouvert. En conclusion de ce résumé, on peut dire que l'auteur Claudia Moatti nous relate l'histoire des recherches sur la Rome antique, une ville éternelle. Et aussi l'histoire de l'archéologie à travers les vastes chantiers de cette ville au passé si riche pour avoir était centre du pouvoir politique, économique, artistique, intellectuel et centre du monde dans l'Antiquité. Rome est une ville qui connut une période d'apogée, de décadence, mais qui sut remarquablement survivre d'une façon ou d'une autre à travers les siècles, les destructions, les remaniements et qui s'élève encore parmi la ville moderne. [...]
[...] Au XVe siècle, il apparut des commentaires topographiques de la ville de Rome dont celui de Pomponius Letus. Ainsi, il naît également la passion des textes publiés des érudits, et l'on redécouvrit aussi les grands auteurs antiques : Lucrèce, Tite-Live, Vitruve De ce dernier, on redécouvrit le traité De Architectura, qui fut une source d'inspiration antique pour l'époque Moderne. Parallèlement à la passion des textes, se développa un intérêt croissant pour les inscriptions que l'on compara aux sources littéraires et aux descriptions qui y sont faites. [...]
[...] Tandis que se développa un art plus classique en peinture. On trouve, d'ailleurs, beaucoup de représentations de ruines romaines en peinture. Joachim Winckelmann proposa par la suite une histoire de l'art. Selon lui, seul l'art grec avait su s'élever au Beau idéal à travers l'unité, la simplicité des proportions, et la dimension contemplative qui le composaient. Il fallait donc imiter les anciens pour s'élever autant qu'eux. Joachim Winckelmann contribua donc à la naissance du mouvement néo- classique et de l'Académisme. [...]
[...] Cependant, il y eut beaucoup de destructions car à la volonté de retrouver la Rome antique s'ajoute la volonté de moderniser la cité. De fait, des monuments furent condamnés afin de libérer de l'espace. Cependant, des mesures furent prises pour préserver les monuments. Cependant, le sac de Rome en 1527 mit un frein à ces élans. D'autre part, la topographie et la connaissance de Rome antique se précisent. L'Eglise par sa volonté de remonter aux sources du Christianisme décida la fouille des cimetières. [...]
[...] Les valeurs politiques de la Rome antique renaissaient peu à peu. Cette renaissance favorisa les premières recherches afin de retrouver cette Rome perdue. S'apparentant davantage à une chasse au trésor naît peu à peu ce qui deviendra bien plus tard l'archéologie. L'Antiquité se dote alors d'une dimension mythique, les anciens devenant des géants inimitables que l'on espère pouvoir égaler un jour. Ainsi, dans ce premier chapitre Claudia Moatti nous conte la renaissance de la Rome antique qui de nouveau suscite l'intérêt des hommes, et notamment des hommes de pouvoir qui veulent rétablir le prestige de leurs ancêtres et de leur cité. [...]
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