L'objet du cours, dont la première ébauche est datée du 31 octobre 1822 et la deuxième du 8 novembre 1830, que donne Hegel et qui compose le livre est une étude de la philosophie de l'histoire universelle. Celle-ci est la considération pensante de l'histoire et l'on considère ici que la saisie du concept est l'activité du concept lui-même. Il s'agit tout d'abord de considérer le caractère général de la philosophie de l'histoire et de faire ressortir les conséquences immédiates qui en résultent
[...] Il faut prendre conscience que devant l'ultime finalité du monde et sa réalisation, le mal ne peut subsister et perd toute validité propre. Elle consiste donc à rendre intelligible la présence du mal par rapport à la puissance absolue de la raison qu'il va falloir saisir dans sa détermination. b. La réalisation de l'esprit dans l'histoire. La question de la détermination de la raison et elle-même dans son rapport avec le monde se confond avec celle de la fin ultime du monde. [...]
[...] Les moyens dont dispose principalement l'histoire sont donc constitués par l'activité des sujets. Il s'agit maintenant de connaître plus précisément la fin qui doit être réalisée par ces moyens, c'est-à-dire son incarnation dans le en s'intéressant au matériel requis pour la réalisation de l'esprit. L'élément essentiel où la volonté subjective et l'Universel s'unissent est le tout éthique de l'Etat, dont il est figure concrète. La liberté y devient objective et se réalise concrètement, car la société et l'Etat imposent des limites qui concernent les sentiments amorphes des individus, l'état de nature étant ainsi décrit comme celui de l'injustice, de la violence, de l'instinct naturel déchaîné. [...]
[...] Ce qui leur a manqué c'est un centre de la vie en commun sans lequel il n'y a pas d'Etat. L'Europe a rejeté en Amérique son surplus et cette émigration a été bienfaitrice puisque les émigrants ont supprimé tout ce qui les gênait dans leur patrie et apportèrent ainsi avec eux le trésor de l'individualisme et de la culture de l'Europe mais sans leurs défauts. En tant que pays de l'avenir où la gravité de l'histoire universelle se manifestera peut-être dans l'antagonisme de l'Amérique du nord avec l'Amérique du sud, seul est à prendre en compte son rapport extérieur avec l'Europe et nous devons concentrer notre intérêt sur le Vieux Monde, qui est le théâtre de l'histoire universelle. [...]
[...] De grands empires s'élèvent dans ces pays et la fondation d'Etats puissants commence. Nous devons donc considérer que l'eau est un facteur d'union. le troisième élément est la mer. Elle éveille le courage et la ruse, et alors que les deux premiers éléments restreignaient la liberté de l'homme, qui était fixé au sol, elle le conduit au-delà de cette limitation. Elle invite l'homme à la conquête, au brigandage mais aussi au gain et à l'acquisition. La distinction entre Ancien et Nouveau monde est essentielle. [...]
[...] Au contraire dans le monde oriental, il y a là une force qui existe en soi et pour soi. Les individus sont liés réciproquement ainsi est apparue en Asie la conscience de l'Etat. C'est le continent du commencement. Ici, si l'on exclue la Sibérie, les conditions naturelles sont positives : une haute ceinture montagneuse est coupée par des fleuves qui forment de grandes plaines immensément fertiles et luxuriantes, qui sont les centres d'une civilisation particulière. Le point de départ chez les peuples établis sur les montagnes est la vie pastorale qui les conduit d'abord à une tranquille vie de nomades puis l'instabilité se manifeste dans l'institution du pillage et enfin ces nomades deviennent des conquérants. [...]
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