Race et Histoire, Lévi-Strauss, patrimoine culturel, culture, ethnocentrisme, progrès
Le patrimoine culturel du monde n'est pas la somme de la culture de chaque race qui la compose. La culture n'a donc rien à voir avec les aptitudes raciales. Ce qui fait que, ni la biologie, et encore moins la génétique, ne puisse expliquer valablement les inégalités raciales.
La diversité des cultures est mal comprise à cause de nos préjugés idéologiques qui nous conduisent à remettre en cause et à rejeter toutes les cultures qui sont différentes des nôtres. L'ethnocentrisme nous conduit à considérer notre culture comme la seule « culture humaine » et à considérer les autres cultures comme des cultures « sauvages » non conformes à la culture humaine.
[...] Mais, c'est le barbare est « la personne qui croit à la barbarie ». Les philosophes et les religieux attachés à la valeur humaine ont beau proclamé l'« égalité naturelle entre tous les hommes », mais ils oublient la diversité des cultures qui constitue une réalité indéniable. Ce fait que l'égalité ainsi proclamée ne résout pas véritablement les dérives de l'ethnocentrisme. Lévi - ‐Strauss soulève par ailleurs le problème du « faux évolutionnisme » qui pense vouloir supprimer la diversité culturelle à travers un « développement unique » de l'humanité qui aboutirait à une seule « une humanité ». [...]
[...] Concernant la deuxième catégorie, il est possible de vouloir comparer les valeurs qui se succèdent dans le temps. Il serait néanmoins maladroit de supposer qu'une telle entreprise intellectuelle puisse s'appliquer aux cultures de la première catégorie. Ici encore, le « faux évolutionnisme » s'est évertué à chercher les points communs entre les cultures de nos ancêtres, et les cultures des civilisations contemporaines. Les résultats qui ressortent de telles comparaisons sont superficiels. En réalité, aucune société humaine ne peut ressembler à une autre. [...]
[...] À ce sujet, il est difficile de faire leur inventaire en raison du fait qu'elles se sont développées à des époques différentes. Dans ces conditions, il est impossible d'avoir accès à l'ensemble des cultures humaines, ce d'autant plus que l'écriture qui aurait permis de consolider les acquis du passé, n'est pas la chose la mieux partagée de toutes les sociétés humaines. De plus, c'est aussi difficile d'établir des différences entre les cultures humaines parce qu'elles sont étroitement liées entre elles. [...]
[...] Race et Histoire, Chapitres 1 à 6 - Lévi-Strauss (1952) - Résumé par chapitre 1. Race et culture Le patrimoine culturel du monde n'est pas la somme de la culture de chaque race qui la compose. La culture n'a donc rien à voir avec les aptitudes raciales. Ce qui fait que, ni la biologie encore moins la génétique ne puisse expliquer valablement les inégalités raciales. La culture dépendrait davantage des circonstances d'ordre géographique, historique et sociologique. C'est l'une des raisons qui fait qu'on a plus des cultures humaines que des races humaines. [...]
[...] Lévi-Strauss pense que le processus d'évolution des cultures humaines est différent. Si toutes les cultures humaines peuvent faire preuve d'innovations, « seules certaines seraient inscrites dans un processus d'accumulation par synthèse des innovations » L'idée de progrès Malgré le caractère changeant de l'évolution humaine, il semble qu'elle est marquée d'un certain niveau du progrès mesurable. Si les progrès réalisés par l'humanité sont indéniables, nous devons nous garder de les percevoir comme une réalisation linéaire. En ce sens, le progrès est essentiellement « contingent », car « il procède par bonds, et peut prendre de multiples orientations ». [...]
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