Prolégomènes, Kant, science de la métaphysique, science pure de la nature, raison pure, métaphysique
Kant nous présente son ouvrage en nous disant qu'il n'est pas destiné à des écoliers, mais à des maîtres. De plus, ce n'est pas un ouvrage qui va nous apprendre quelque chose de nouveau.
Kant nous expose que la science de la métaphysique ne doit pas être déjà existante, il faut que le maître à qui cet ouvrage est destiné invente cette science avec l'aide de l'exposé que Kant fait. Pour le philosophe, ceux qui travaillent sur la métaphysique doivent arrêter leurs recherches et reprendre tout à zéro en se demandant dans un premier temps si la métaphysique est possible en tant que science, c'est la question première comme Descartes dans ces Médiatations Métaphysiques lorsque tout est remis en doute, on fait table rase de ce que l'on sait pour établir une science nouvelle.
Kant définit la métaphysique comme une « prétendue science », car celle-ci ne progresse pas alors que toutes les autres sciences, si. Il faut donc une redéfinition de la métaphysique pour qu'on puisse la définir comme une science. Les Prolégomènes doivent servir à remettre en doute la métaphysique comme science et donc par déduction admettre que nous n'avons pas encore de métaphysique. La métaphysique a besoin d'une « renaissance », « d'une réforme complète ».
[...] La raison ne peut pas faire l'expérience de Dieu. Cette difficulté vient du fait que nous confondons les conditions subjectives de notre pensée avec les conditions objectives des choses elles-mêmes. : Remarque générale sur les idées transcendantales. Quand s'aperçoit que les sciences de la nature ne peuvent pas tout expliquer. La raison est un principe systématique d'unité de l'entendement et les idées transcendantales expriment la destination de la raison Conclusion : De la détermination des limites de la raison pure : : Kant développe dans cette partie sa réponse au probléme de Hume maintenant résolu. [...]
[...] L'objet demeure toujours inconnu mais grâce au concept de l'entendement qui produit la liaison des représentations données à notre sensibilité, l'expérience acquiert une valeur objective. Kant distingue les jugements qui ont une valeur subjective, propre à chacun comme le fait que la chambre soit chaude, le sucre doux . Ils ne sont pas valable tout le temps ni pour tous le monde, ce sont les jugements de perception, au contraire, les jugements dits d'expérience qui sont valables objectivement pour tous et tout le temps, ex de Kant ; l'air est élastique. [...]
[...] Kant distingue deux sortes d'union soit une union analytique, par l'identité, soit synthétique par la combinaison et l'addition de diverses représentations les unes avec les autres. Toute enchainement synthétique de perceptions n'est pas une expérience, il faut encore qu'il soit nécessaire (conforme à la logique). C'est cela qui donne son objectivité à l'expérience. : Les jugements étant considérés comme la condition de l'union des représentations dans une conscience sont des règles et elles sont a priori car elles représentent l'union comme nécessaire. [...]
[...] Tant que cette question ne sera pas résolue la raison ne se satisfera pas elle-même. Kant distingue les concepts de l'entendement pur et les concepts de la raison pure. Les premiers ont un usage immanents, les seconds sont transcendants. Les idées chez Kant, sont donc des concepts nécessaires de la raison mais qui ne peuvent être donnés par aucune expérience. Par ailleurs, elles pervertissent l'entendement. : Kant distingue ici les idées et les catégories de l'entendement déjà distinguées dans la Critique de la raison pure. [...]
[...] Ces objets ne sont donc pas des représentations des choses en soi comme peut les percevoir l'entendement mais ce sont des intuitions sensibles ; des phénomènes. Remarque I : La mathématique pure, selon Kant, et notamment la géométrie ne peut pas avoir de réalités objectives si elles ne s'appliquent pas seulement aux objets des sens avec le principe que notre représentation sensible n'est pas une représentation des choses en soi mais de la façon dont elles nous apparaissent. Les mathématiques qui sont fondées sur des intuitions sont donc objectives. [...]
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