La Profession de foi du vicaire savoyard, Rousseau, instinct divin, conscience, céleste voix
Tout d'abord, pour la bonne compréhension de l'œuvre, il faut savoir que ce qui caractérise Rousseau, c'est sa sensibilité, son indépendance, son idéalisme (« un cœur passionné pour la vertu et la liberté ») et son lyrisme en prenant pour modèle Châteaubriand.
La conviction morale de Rousseau est que l'homme est bon et l'est naturellement, c'est l'état de société qui l'a dépravé. Pour lui, il ne s'agit pas de revenir à l'état de nature, mais de réformer cette société.
[...] Citation clé : Conscience! Conscience! Instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions. Le cheminement intellectuel du vicaire Pour le vicaire, l'entendement des choses est inaccessible à l'entendement humain. La vérité ne se trouve ni dans les livres, ni chez les prêtres, ni chez les philosophes. [...]
[...] La profession de foi est généralement l'expression d'une adhésion à un croyance, à ce que l'on considère comme étant une vérité . Ici, la profession du vicaire est personnelle, le vicaire adhère à une moral, l'objet de cette morale est la paix de l'âme. On est alors dans un discours eu démonique, c'est-à-dire qui recherche le bonheur. Rousseau parle essentiellement de sentiment et cherche à toucher le cœur de celui qui l'écoute : le vicaire se confesse au jeune homme. [...]
[...] Donc, Dieu n'est plus engagé dans ce que fait l'homme. Elle l'a fait libre afin qu'il fit non le mal, mais le bien par choix Puisque l'homme est libre, Dieu n'est plus responsable du mal. De plus, cela accorde plus de mérite à celui qui a choisi le bien, il s'élève en vertu. La conscience La philosophie morale de Rousseau s'articule ici autour de la conscience. Elle est le critère du bien et du mal. La conscience est inscrite en nous, elle se trouve dans notre cœur. [...]
[...] S'il y a mal, ce mal n'est pas issu de Dieu mais procède du libre choix de l'homme. Enfin, il ya également un transfert du mal de l'homme à la société. Effectivement, ce n'est pas l'homme qui est à la source du mal, c'est la corruption de ces facultés; l'homme perd le bon usage de sa volonté car les préjugés sociaux l'empêche d'écouter la voix de sa conscience. La solution au problème passe par une convention politique qu'évoque Rousseau dans Le contrat social. [...]
[...] Puisqu'il est libre, il a aussi le choix du mal. Ce choix est de sa seule responsabilité. Donc, le mal est une question éthique, c'est un problème moral parce qu'il est lié à la liberté d'un choix et de volonté. Le problème du mal se résout donc par un transfert de responsabilité du mal de Dieu à l'homme : le mal ne peut provenir de Dieu car ce serait contraire à l'harmonie divine et Dieu ne peut vouloir le désordre. [...]
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