Platon IVème siècle avant J.-C. - Gorgias

Résumé du document

Né à Athènes en 427avant J.-C., Platon appartient à une illustre famille aristocratique.

À 20 ans, il rencontre Socrate, âgé lui-même de 63 ans, qu'il va fréquenter jusqu'à sa condamnation à boire la ciguë, en 399 Av J.C.

Socrate a eu une influence essentielle sur Platon : dans presque tous les dialogues platoniciens est mise en scène la figure de Socrate, le maître à penser, qui lui enseigne le rôle du dialogue dans la recherche rationnelle de la vérité, et l'importance des préoccupations morales, politiques et éducatives .

Socrate meurt en 399, condamné à mort par sa cité, Athènes ; Platon a 28 ans. En 404, il assiste alors coup sur coup à la défaite d'Athènes, à la mise en place d'une tyrannie de trente citoyens à la solde de Sparte et au retour de la démocratie en 403. Impuissant face à ces événements politiques et révolté par la mise à mort de son maître, il se réfugie à Mégare, puis voyage en Égypte et en Italie du Sud, où il se nourrit des traditions éléate et pythagoricienne.

Extraits

[...] Cependant, il a recours au mythe pour montrer à Calliclès que la vie qu'il mène lui permettra de se défendre devant les fils de Zeus qui ont la possibilité de voir les traces portées par l'âme du mort et de décider de l'envoyer soit aux îles des Bienheureux s'il a mené une vie juste et raisonnable, soit au Tartare s'il a commis des crimes. Réflexion personnelle : Si le Gorgias est avant tout l'œuvre qui doit montrer que la philosophie prévaut sur la rhétorique, elle est aussi le centre d'une réflexion faîte autour de l'idée de justice. Il s'agit en effet de se demander si l'homme n'agit de manière juste que par impuissance de commettre l'injustice. C'est du moins la thèse que défendent les sophistes. [...]

[...] Fiche de lecture : Gorgias Platon IVème siècle avant J.-C. Présentation de Platon : Né à Athènes en 427avant J.-C., Platon appartient à une illustre famille aristocratique. À 20 ans, il rencontre Socrate, âgé lui-même de 63 ans, qu'il va fréquenter jusqu'à sa condamnation à boire la ciguë, en 399 Av.JC. Socrate a eu une influence essentielle sur Platon : dans presque tous les dialogues platoniciens est mise en scène la figure de Socrate, le maître à penser, qui lui enseigne le rôle du dialogue dans la recherche rationnelle de la vérité, et l'importance des préoccupations morales, politiques et éducatives . [...]

[...] Il montre que peine et plaisir coexistent au moment où l'on satisfait un besoin, ce qui ne peut être le cas du bien et du mal. L'agréable et le bon semblent donc bien différer l'un de l'autre. En outre, Socrate montre que les êtres bons et les êtres mauvais jouissent et souffrent des mêmes objets ce qui impliquerait, si le bon et l'agréable étaient identiques, que des êtres mauvais soient plus sages que des êtres bons. La contradiction est évidente. Socrate fait alors distinguer à Calliclès les plaisirs bons des plaisirs mauvais. [...]

[...] C'est de ce moment que date la rédaction du Gorgias. À 40 ans, il fonde l'Académie, école philosophique où l'on apprend les savoirs les plus rigoureux (géométrie, arithmétique, astronomie) avant d'aborder la philosophie. Il va y enseigner jusqu'à sa mort, à 80 ans. Le rayonnement de l'Académie fut considérable, du fait sans doute de son programme : rendre apte à diriger la cité dans la justice, et dans un souci de vérité, grâce à une formation scientifique et philosophique. Aristote fut un élève de Platon : il fréquenta l'Académie pendant 18 ans. [...]

[...] Il ne la juge pas pour autant arbitraire. Selon lui, elle se fonde sur l'intérêt personnel (ainsi que sur le calcul rationnel qui a pour but de maximiser l'intérêt personnel). Or d'après Hume, la recherche de cet intérêt personnel exige de lui-même la coopération avec autrui. Il considère que la justice m'est avantageuse dans la mesure où elle est également avantageuse à autrui. Hume croit néanmoins que grâce mécanisme de la sympathie qui nous permet d'entrer dans les sentiments de l'autre, de le comprendre, on peut passer de l'agissement intéressé à l'agissement moral. [...]