Dans Phédon, Platon aborde le thème de la mort dans un contexte approprié : Socrate reçoit ses amis pour sa dernière journée car il a été condamné à mourir et le jour de sa « peine » est arrivé. Il en profite donc pour leur donnée sa vision, évidemment très philosophique de la mort, en parlant essentiellement de l'âme, du corps et de l'union et opposition des contraires.
[...] Il est donc plus important de prendre soin de l'âme que du corps, il est même nécessaire de s'occuper de l'âme alors qu'il est inutile et néfaste de s'occuper du corps. Enfin, on peut noter que Socrate finit sa journée avec ses amis et sa vie en décrivant sa vision, plutôt original et allant au-delà des préjugés, de la terre, des formes et des différents lieux de la terre. Pour lui, si la terre est de forme sphérique et placée au milieu du ciel, elle n'a besoin, pour ne pas tomber, ni d'air ni d'aucune autre pression du même genre, mais que l'homogénéité parfaite du ciel seul et l'équilibre de la terre seule suffisent à la maintenir (LVIII, 109a), il est persuadé que la terre est immense et que nous [ ] n'en occupons qu'une petite partie, [ ] et que beaucoup d'autres peuples habitent ailleurs en beaucoup d'autres endroits semblables (LVIII, 109b). [...]
[...] Pour Platon, la science est donc aussi réminiscence. Ensuite, Platon explique qu'il faut que l'âme se trouve en un corps pour qu'il soit vivant, l'âme y vient donc toujours en y apportant la vie, or la vie étant le contraire de la mort et une chose ne pouvant jamais recevoir le contraire de ce qu'elle apporte toujours, comme trois ne peut être pair ou le feu ne peut être froid, donc l'âme ne reçoit pas la mort elle est donc immortelle 105e). [...]
[...] Simmias, un de ses amis venus discutés avec Socrate une dernière fois, commence la discussion sur la mort en parlant de suicide. Il ne comprend pas pourquoi le suicide n'est pas permis : Il y a des gens pour qui, en certaines circonstances, la mort est préférable donc il est étonnant, selon lui, que ceux pour qui la mort est préférable ne puissent sans impunité se rendre à eux-mêmes ce bon office et qu'ils doivent attendre un bienfaiteur étranger 62a). [...]
[...] Phédon, Platon Dans Phédon, Platon aborde le thème de la mort dans un contexte approprié : Socrate reçoit ses amis pour sa dernière journée car il a été condamné à mourir et le jour de sa peine est arrivé. Il en profite donc pour leur donnée sa vision, évidemment très philosophique de la mort, en parlant essentiellement de l'âme, du corps et de l'union et opposition des contraires. Dès le début, il explique que le plaisir a un rapport naturel mais singulier avec ce qui passe pour être son contraire, la douleur. [...]
[...] Et comme le dit bien Platon, seuls les philosophes peuvent atteindre cette sagesse car les autres craignent la mort. En effet, à la fin, il dit bien que ceux qui se sont entièrement purifiés par la philosophie vivent à l'avenir absolument sans corps et vont dans des demeures encore plus belles que les autres ce qui nous oblige à tout faire pour acquérir la vertu et la sagesse pendant cette vie ; car le prix est beau et l'espérance est grande (LXII, 114c). [...]
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