Dans "Les Pensées" de Pascal, notes découvertes à la mort de l'auteur et publiées pour la première fois par ses proches en 1670, la royauté, tout comme la justice et la médecine, est un sujet de prédilection pour l'écrivain, la section II des Pensées rassemblant par ailleurs un assez grand nombre de remarques sur ce sujet. Quel portrait Pascal fait-il de la royauté dans cette section ?
Dans les Pensées, Pascal évoque l'existence de nombreux facteurs susceptibles d'éloigner l'homme de Dieu : le divertissement, la vanité, la mauvaise foi, le pyrrhonisme… Dans la section II, l'écrivain aborde un autre de ces facteurs : l'imagination (c'est-à-dire, en français moderne, les opinions, les préjugés ou les fantaisies.) Quelle idée Pascal se fait-il de cette notion ?
[...] ( ) César devait être plus mûr (fragment 45.) Pour Pascal, l'arbitraire du pouvoir royal (du fait de son renouvellement dynastique), la peur qu'il cherche à inspirer sur les foules afin de s'en faire obéir, le caractère vain des rois ainsi que leur absence fréquente de brillant intellectuel, sont autant de raisons pour l'écrivain de se méfier de cette forme de pouvoir. Toutefois, en même temps qu'il reconnaît à la royauté son aptitude à maintenir la stabilité de la société (ainsi que la paix civile qui l'accompagne), Pascal n'est pas non plus sans penser qu'un souverain qui aurait atteint un certain âge serait susceptible d'être un bon roi. Corrigé de la question 2 Plan : Introduction. Partie I : La lutte entre l'imagination et la raison. [...]
[...] Plus ou moins implicitement, il rappelle le fait que la vue d'un chat noir ou d'un rat peut à elle seule plonger une personne superstitieuse dans un état d'agitation, voire même de panique : Qui ne sait que la vue des chats, des rats, l'écrasement d'un charbon, etc., emportent la raison hors de ses gonds ? (fragment 41.) Pour Pascal ces peurs sont illusoires et sans fondement, mais elles suffisent en revanche à endormir un temps la raison. Pascal pense enfin que seule la grâce accordée par Dieu peut permettre à l'homme de sortir définitivement de l'erreur et de vivre selon les exigences de la raison : L'homme n'est qu'un sujet plein d'erreurs naturelles, et ineffaçables sans la grâce. [...]
[...] Partie I : Roi et peuple. Partie II : Critique et satire de la Royauté. Partie III : Le bon roi pour Pascal. Conclusion. Dans les Pensées de Pascal, notes découvertes à la mort de l'auteur et publiées pour la première fois par ses proches en 1670, la Royauté, tout comme la Justice et la Médecine, est un sujet d'étude de prédilection pour l'écrivain, la section II des Pensées rassemblant par ailleurs un assez grand nombre de remarques portant sur ce sujet. [...]
[...] Samuel critique immédiatement ce qu'il considère comme étant une folie de leur part (ainsi qu'une preuve de faiblesse) : Cela déplut à Samuel qu'ils aient dit : ‘Donne-nous un roi, pour qu'il nous régisse.' ( ) [Samuel] dit : roi] prendra vos fils et les affectera à sa charrerie et à ses chevaux et ils courront devant son char. ( ) Il leur fera labourer son labour, moissonner sa moisson, fabriquer ses armes de guerre et les harnais de ses chars. Il prendra vos filles comme parfumeuses, cuisinières et boulangères. [...]
[...] La raison ne peut mieux faire, car la guerre civile est le plus grand des maux (annexe au fragment 28.) Tout risque de fronde est donc écarté. Pascal vilipende également la vanité des rois, leur goût immodéré pour les divertissements : Les hommes s'occupent à suivre une balle et un lièvre : c'est le plaisir même des Rois (fragment 36.) Enfin Pascal n'est pas sans penser que les facultés intellectuelles des souverains laissent souvent à désirer : ce sont rarement des sages qui savent maintenir leur esprit à l'abri des vanités du monde et des petits riens du quotidien : Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées. [...]
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