Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche, Fiche de lecture
Fiche de lecture composée de 2 parties : un résumé de l'oeuvre, puis une analyse (en plusieurs parties) de l'oeuvre.
« Ainsi Parlait Zarathoustra »
Friedrich Nietzsche (1844-1900)
[...] Dix ans plus tard, il souhaite offrir aux hommes sa sagesse et descend à la ville. En chemin, il croise un saint ermite qui n'a pas encore appris la mort de Dieu et lorsqu'il arrive en ville, personne ne l'écoute, le peuple préfère les acrobaties d'un danseur de corde et , surtout, veut l'égalité plutôt que le Surhomme. Après ce prologue, Zarathoustra part à la recherche de disciples, de compagnons qui inscrivent des valeurs neuves sur des tables neuves et avec lesquels il pourra partager sa connaissance par des discours. [...]
[...] L'homme doit triompher, affirmer sa propre volonté, ce qu'il développe dans ses discours sur les prêtres, les compatissants, les vertueux En contrepoint, Zarathoustra entame trois chants (Le chant nocturne, Le chant de la danse, Le chant du tombeau) où sont exaltés le bonheur de donner, la vie changeante et la spontanéité ainsi que la puissance et la force. C'est lors de son second voyage parmi les hommes qu'il rencontre le premier des sept hommes supérieurs qui se réfugient auprès de lui : le devin qui représente le dégoût de la vie. Vient enfin l'heure la plus silencieuse où, après avoir compris qu'il n'est pas encore mûr pour ses fruits, Zarathoustra s'en retourne dans les montagnes. [...]
[...] Le Surhomme aura surmonté constitue un maillon. C'est sa volonté de puissance qui veut qu'il se dépasse ; Et cette volonté est réalité. C'est la volonté de puissance qui est l'activité créatrice de l'Univers et le Surhomme est en parfait accord avec lui-même et l'Univers. Il agit sur le réel et sait que la plus infime de ses actions se répétera (éternel retour) et que donc toute décision engage l'éternité. Zarathoustra n'est donc pas un destructeur, c'est un Messie qui veut préserver la liberté et la volonté de puissance de l'homme. [...]
[...] Tous se sont réfugiés autour de Zarathoustra et entament le banquet (La cène) en l'honneur du Surhomme où Zarathoustra entonne Le chant d'ivresse en l'honneur de l'éternité et de l'éternel retour. Au matin, alors que les hommes supérieurs dorment encore, Zarathoustra comprend qu'ils étaient sa dernière tentation : la pitié pour les hommes supérieurs. Zarathoustra est mûr, rayonnant et fort comme le soleil du matin. Il quitte alors sa caverne. Analyse Le premier immoraliste Fils de pasteur, né en 1844 à Röcken, Lützen, Friedrich Wilhelm Nietzsche a 4 ans lorsque son père décède accidentellement. [...]
[...] Tout en cheminant, Zarathoustra poursuit son enseignement et invite les hommes à se dépouiller de leurs gravités. Seul dans l'immensité de la nature, il réalise que le chemin unique n'existe pas, sa marche est tentative et interrogation. il dicte ses nouvelles tables (Des vieilles et des nouvelles tables) qui mettent en cause les concepts basés sur le bien et le mal « Tout ce qui est d'aujourd'hui tombe et succombe » Et comprenant l'éternel retour (Le convalescent) qui transfigure l'homme en surhumain, il entame Les sept sceaux (ou Le chant de oui et d'amen) à la gloire de la légèreté, de la plénitude de la vie et de l'âme qui sont porteuses d'éternité (Car je t'aime, ô éternité). [...]
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