Para uma crítica da epistemologia, Pour une critique de l'épistémologie, Dominique Lecour, Gaston Bachelard, Georges Canguilhem, Michel Foucault, théories marxistes, sciences biologiques, matérialisme
L'œuvre de Dominique Lecourt est composée de quatre études dont la similitude entre eux est présentée dans l'introduction en termes de « non positivisme » exprimé par les auteurs (Bachelard, Canguilhem et Foucault) analysés par Lecourt, vu que ces auteurs n'appartiennent pas à la même « école » épistémologique. Dans cette première partie, Lecourt dénonce le Positivisme, ainsi que les épistémologues positivistes, qui partent d'un présupposé philosophique idéaliste.
[...] Ensuite, dans Sur L'Archéologie du savoir, Lecourt déclare que Foucault déconstruit l'épistème. Cet auteur rejette à la fois la continuité du sujet et la discontinuité structurelle des ruptures, affirmant que le couple « objet-rupture n'est rien d'autre que la figure inversée, mais sur le fond identique du couple sujet-continuité » (p. 87). C'est ce que théorise dialectiquement le marxisme : le progrès de l'histoire se fait par des ruptures et des révolutions. Foucault crée alors une nouvelle catégorie – matérialiste – de discours dans laquelle l'histoire des événements discursifs doit être considérée comme « structurée par des relations matérielles qui sont incarnées dans les institutions » (p. [...]
[...] Canguilhem, au contraire, travaille avec l'idée d'unité révolutionnaire (sous le chemin non reconnu du matérialisme historique et dialectique, p. instituée entre l'épistémologie et l'histoire des sciences, conçue comme l'histoire de l'affiliation des concepts. Canguilhem met en évidence, pour l'histoire des sciences biologiques, la spécificité de son objet. D'où une réhabilitation historique du vitalisme, qui a rejeté deux interprétations métaphysiques des phénomènes organiques: l'animisme et le mécanisme. Canguilhem décrit en revanche, dans le cas de la médecine, les relations existantes entre techniques et connaissances théoriques. [...]
[...] Para uma crítica da epistemologia [Pour une critique de l'Épistémologie]. Lisboa: Assírio e Alvim Fiche de lecture L'œuvre de Dominique Lecourt est composée de quatre études dont la similitude entre eux est présentée dans l'introduction en termes de « non positivisme » exprimé par les auteurs (Bachelard, Canguilhem et Foucault) analysés par Lecourt, vu que ces auteurs n'appartiennent pas à la même « école » épistémologique. Dans cette première partie, Lecourt dénonce le Positivisme, ainsi que les épistémologues positivistes, qui partent d'un présupposé philosophique idéaliste. [...]
[...] Ainsi, ce qui manque à Bachelard, c'est de soumettre l'histoire des sciences à une « théorie des idéologies et de leur histoire », comprenant idéologie comme « le rapport imaginaire des hommes à leurs conditions d'existence » (p. 32). Une telle déficience implique l'utilisation du psychologisme, car « dans la locution ‘esprit scientifique', c'est le terme esprit qui tend à devenir dominant » (p. 32). Lecourt, cependant, ne rejette aucunement les contributions de Bachelard, qui énonçait néanmoins une proposition philosophique révolutionnaire en observant que « chaque science particulière produit, à chaque étape de son histoire, ses propres normes de la vérité » (p. [...]
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