Ce document est un résumé, chapitre par chapitre, de l'essai sur l'origine des langues de Rousseau avec citations du texte.
[...] La mélodie ne fait pas qu'imiter mais parle aussi. Il ne suffit pas d'imiter, il faut aussi toucher et plaire : les grenouilles ne doivent pas croasser mais chanter pour nous impressionner. Chapitre 15 : Que nos plus vives sensations agissent souvent par des impressions morales Les sensations que nous procurent l'art sont le résultat de représentations que nous formons. Ainsi, les affections de l'âme rendent une musique agréable ou déplaisante mais ce n'est pas cette musique qui nous procure en elle-même des bienfaits ; elle ne fait que nous rappeler quelque chose que nous connaissons. [...]
[...] La peinture est plus près de la nature ; la musique est un art humain. La musique ne fait que suggérer : c'est une représentation « insensible » de l'objet, soit qui n'est pas donné aux sens. Chapitre 17 : Erreur des musiciens nuisibles à leur art La musique n'est pas qu'harmonie et phénomènes physiques : il ne suffit pas de la lire, encore faut-il la parler, voire mieux, la chanter. Rousseau déplore les institutions musicales (ce qui a été institué) qui oublient l'énergie primitive. [...]
[...] Elle est alors privée de la voix de la nature et des effets moraux. Originellement le mode mineur n'existe pas, le contre-point non plus . Chapitre 20 : Rapport des langues aux gouvernements Les vices des hommes ont rendu la langue servile à leurs besoins. On haranguait l'assemblée en Grèce mais on n'entendrait pas l'orateur ou il se ferait moquer aujourd'hui. La langue est employée pour communiquer des demandes, des informations, pour commercer mais non plus pour le plaisir d'expliciter ses sentiments et d'échanger de manière désintéressée. [...]
[...] La parole vient donc des besoins moraux, soit des passions, qui unissent les hommes. Les premières langues sont des cris dictés par la nature (amour, haine, pitié, injustice sont des passions). Chapitre 3 : Que le premier langage dut être figuré Le premier langage est figuré ; le sens propre n'est trouvé qu'ensuite. En effet, la parole étant née des passions, les mots sont le fruit des sens, et non de la raison, dans un premier temps. Ainsi, un sauvage qui rencontre d'autres hommes les appellent « géants » car ils lui paraissent tels au premier abord, mais lorsqu'il découvre qu'ils ne sont pas plus géants que lui, il découvre le sens propre et les nomme finalement « homme ». [...]
[...] « Concluons que les signes visibles rendent l'imitation plus exacte, mais que l'intérêt s'excite mieux par les sons. » La parole n'est pas indispensable à la construction d'une société, aux besoins physiques, à la communication et les gestes seuls auraient pu constituer le langage. Ainsi, l'art de communiquer nos idées ne dépend pas de nos organes mais d'une faculté propre à l'homme : il use de ses organes (ou d'en trouver d'autres, s'il lui en manque) pour, il sait organiser ses organes de manière à communiquer ; contrairement aux animaux qui ne parlent qu'aux yeux, que par gestes. [...]
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