Le document résume l'ouvrage intitulé "Les mythes de Platon" (Jean-François Pradeau).
"Socrate et un Etranger tentent de définir le politique. Socrate en arrive à définir l'homme politique comme un chef de troupeau. L'Etranger développe alors un mythe pour lui prouver le contraire.
Il y eut une querelle entre Atrée et Thyeste. Pour témoigner en faveur d'Atrée, le dieu aurait changé la configuration du ciel : le coucher et le lever du soleil auraient été inversés. Une fois le dieu accompagne cette révolution, mais, lorsqu'elle a atteint le degré qui lui convient, il l'arrête. Alors, l'univers se remet à tourner dans le sens inverse. Or, le corporel n'a pas cette capacité à changer brutalement. Ainsi, quand survient un changement, une grande partie des hommes meurent. Puis, les survivants faisaient « le chemin inverse » : ils rajeunissaient, et s'ils arrivaient jusqu'au moment de leur naissance, ils mouraient. De même, les morts revenaient à la vie. Ainsi, les naissances s'équilibraient. Un dieu dominait les hommes et les soignait. Ils avaient à disposition et sans travail fruits et végétation et vivaient sans vêtements, profitant de la douceur du temps. Il n'y avait donc point de conflits, et les hommes communiquaient avec les animaux. Telle était la période sous Chronos. Zeus rompit cet âge d'or. Quel mode de vie, parmi celui de Chronos ou de Zeus, doit-on préférer ?"
[...] Cet homme, c'est Éros. Ils deviennent alors bons et s'empressent de transmettre le savoir. Dans chaque âme, nous avons distingué 3 éléments : 2 chevaux et un cocher. Mais en quoi consistent la bonté du bon cheval et le vice de l'autre ? Le 1er est attaché à l'opinion vraie. Le cocher n'a pas à le frapper. L'autre cheval, lorsqu'il rencontre un être, se rue sur lui, et rappelle ainsi à l'attelage qu'il est bon de s'adonner aux plaisirs d'Aphrodite. [...]
[...] Ce sont donc les dieux qui organisent le monde. Ceux qui ont les mœurs les plus abominables qui ne changent jamais seront dirigés vers Hadès. Les autres dont l'âme subit de profonds changements, en bien ou en mal, sont sauvés. Voilà la sentence des divinités de l'Olympe. IV- Les âmes des morts Au moment de mourir : République Socrate s'entretient d'abord avec Céphale de la part que prennent les richesses dans la vie heureuse. Il expose ensuite à ses interlocuteurs la manière dont les poètes de la cité excellente devront se prononcer sur les dieux. [...]
[...] Ainsi, nul n'est juste volontairement. III- La beauté et les amours L'enthousiasme du poète : Ion et Lois C'est la Muse qui rend certains hommes inspirés. Ce n'est pas en vertu de la technique, mais de l'inspiration que tous les bons poètes épiques racontent leurs vers. Tant qu'un homme reste en possession de son intellect, il est incapable de composer des chants et des poèmes. Comme leur art provient d'une faveur divine, ils ne sont bons que dans le genre qu'on leur a assigné : les dithyrambes, les chants, les épopées et ils sont mauvais dans les autres. [...]
[...] Il n'y avait ni injustices, ni rivalités, ni jalousies. Ils vivaient ainsi dans la simplicité Ils n'avaient alors pas besoin de législateur ni de lois. Ils respectaient les coutumes, les lois des ancêtres Ils vivaient en autocratie, tels les Cyclopes narrés par Ulysse, ne se souciant pas de leurs voisins. Ainsi vivait-on famille par famille, le plus âgé gouvernant selon la loi de l'autorité parentale Petit à petit, chaque famille augmentant, elles commencèrent à se rassembler en propriétés communes. Les agglomérations naquirent. Il fallut bien des gouverneurs. [...]
[...] Il tente de la rendre un peu plus importante pour en céder davantage à ses enfants. Socrate en déduit que ceux qui n'ont pas acquis eux-mêmes leur richesse n'éprouvent pas de plaisir particulier. Ceux qui l'ont acquise d'eux-mêmes y tiennent deux fois plus. De même que les poètes se réjouissent de leurs poèmes, eux ne parlent que de leur fortune. Ils sont donc pénibles. Celui qui s'est rendu constamment injuste, à mesure qu'approche sa mort, craint les Enfers. Celui qui a mené une vie juste, qui n'a rien à se reprocher, vit une fin paisible. [...]
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