Il ne s'agit pas de faire une histoire des connaissances dans leur progrès, c'est-à-dire répertorier toutes les innovations que la science a apportées. Foucault ne fait pas une histoire linéaire des sciences à la conquête de leur scientificité. Il nous livre cette histoire au contraire sur le mode de la discontinuité. Ca permet non pas de décrire une grande histoire qui emporte toutes les sciences de la même façon mais de définir différents types d'histoire qui caractérisent les différents discours. Il va contre la philosophie classique qui pense une souveraineté de la raison humaine au principe de toute connaissance, tout savoir et montre au contraire que la pensée à telle époque est soumise à des systèmes arbitraires de règles, des manières de penser bien précises qui nous échappent.
[...] - le discours de la nature : objectif de F : isoler des formes normatives et réglées de discours. Au 17 et 18e siècle il s'agit d'un discours classificateur et descriptif qu'on retrouve dans l'éco comme dans l'hist. naturelle. Elle se caractérise par sa possibilité d'ordonner de représenter et de nommer les êtres. Elle introduit la possibilité d'un ordre constant. Tout le domaine de l'empiricité est désormais descriptible et ordonnable. Grâce à la structure, le réel est décrit, découpé de manière exacte et grâce au caractère il est bien classé. [...]
[...] On peut alors établir entre les êtres naturels un système des identités et un ordre des différences. Limite à cela : l'être vivant ne se donne que par ses formes et ses lignes mais non par son fonctionnement, tout ce qu'il y a derrière le tissu organique (l'anatomie par ex). - Le caractère : La structure ne permet que la désignation de l'objet dans sa singularité, elle lui donne son nom propre mais non pas son nom commun. C'est-à-dire qu'elle ne donne pas la position de l'objet étudié par rapport aux autres. [...]
[...] Il nous livre cette histoire au contraire sur le mode de la discontinuité. Cela permet non pas de décrire une grande histoire qui emporte toutes les sciences de la même façon mais de définir différents types d'histoire qui caractérisent les différents discours Il va contre la philosophie classique qui pense une souveraineté de la raison humaine au principe de toute connaissance, tout savoir et montre au contraire que la pensée à telle époque est soumise à des systèmes arbitraires de règles, des manières de penser bien précises qui nous échappent. [...]
[...] Les sciences humaines sont-elles des sciences pour Foucault ? A. L'homme est à jeter par-dessus bord F rappelle qu'à l'âge classique, il n'existait pas de science de l'homme à proprement parler mais justement une histoire des êtres vivants, une histoire naturelle. La place centrale est donnée au pouvoir d'ordonner les choses, de les représenter et de les nommer. Importance donnée au discours. C'est seulement quand les choses se sont repliées sur elles-mêmes au début du XIXe siècle qu'apparaît alors une place vacante laissée à l'homme. [...]
[...] D'où l'importance du discours pour Foucault. En réalité il montre en quoi les sciences ne sont finalement que le discours qu'elles professent, que le langage qu'elles se donnent à un moment donné. II. La conception foucaldienne de l'histoire privilégie le discours A. L'histoire comme série de discontinuités -La classification implique qu'il y ait une continuité dans la nature (ici pour l'histoire naturelle). Si on procède par ressemblances et différences, comparaison entre les choses il faut pouvoir les situer les unes à côté des autres dans des séries. [...]
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