Analyse de l'oeuvre complète Métaphysique de l'amour sexuel du philosophe Schopenhauer.
[...] Fiche de lecture sur Schopenhauer : Métaphysique de l'amour sexuel I La passion amoureuse comme instinct sexuel individualisé. On ne peut pas nier l'importance de la passion amoureuse dans l'humanité. Pourtant les philosophes en abandonnent le plus souvent l'étude aux poètes et aux écrivains. Dès le départ Schopenhauer part d'un constat : celui que seuls les artistes (écrivains, poètes, peintres ) prennent l'amour sexuel comme objet de leurs représentations. Il en profite aussi pour refuser la thèse de certains qui comme La Rochefoucauld pense que l'amour passion est comme les fantômes. [...]
[...] Ambivalence des sentiments : on peut aimer et haïr à la fois. L'individu lorsqu'il est amoureux agit sous l'emprise du génie de l'espèce mais lorsque que sa volonté est accomplis celui ci récupère ses critère individuels et peut ainsi réaliser qu'il n'aime pas sa partenaire. La raison est sans prise sur la passion. Un mariage se conclut soit au détriment de l'espèce, soit au détriment de l'individu. Un mariage d'amour est un mariage qui répond à la volonté de l'espèce c'est à dire assurer les générations à venir. [...]
[...] Si la passion n'est pas satisfaite, l'individu prend tous les risques. Caractère terrible de la jalousie. Pour S. le désir amoureux est si fort qu'il ne peut avoir pour origine un simple mortel mais le génie de l'espèce ainsi tous les sentiments qui en découlent voient leur puissance décuplée. De part son origine le désir amoureux peut exister dès le premier regard car le génie de l'espèce voit ce que ces deux personnes peuvent engendrer et ce même si le simple mortel ne connaît pas assez son autre moitié. [...]
[...] explique ici que la nature a besoin de la procréation pour survivre, elle utilise l'individu pour arriver à ses fins ainsi le désir amoureux ne serait qu'une illusion pour manipuler l'individu pour arriver a ses fins. C'est pourquoi l'homme peut accepter la non réciprocité des ses sentiments tant qu'il a la jouissance physique qui assurerons une procréation. Ainsi pour S. l'attirance mutuelle résulterait de l'acception implicite de créer un être ensemble et inversement. Chaque individu doit son caractère à son père, et son intellect à sa mère. Il est comme une nouvelle idée platonicienne surgissant dans le monde des phénomènes. [...]
[...] Il en est de même des qualités physiques ; celles du caractère chez l'homme, celles des qualités de l'intellect chez la femme. Elles doivent pouvoir se compenser pour la conservation du type spécifique. Dans ce paragraphe S. explique que les qualités psychiques qui sont attirantes pour un homme ne le sont pas pour une femme, en effet S. montre que les qualités qui comptent sont celles dont héritera l'enfant ainsi en réponse au II une femme intelligente aura nettement plus d'intérêt qu'un homme intelligent. [...]
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