Doute, proposition, vrai, faux, sens, tromperie, vérité absolue, pensée, corps, imagination, ressenti, perception, méditation, réalité, existence, Dieu, représentation, idées adventices, idées factices, jugement, infini, perfection, effet, cause
Ce fiche est un résumé des trois premières méditations des Méditations métaphysiques de Descartes.
[...] J'ai la perception claire et distincte (donc vraie) du fait que l'effet (la représentation) ne peut découler que d'une cause qui lui ressemble (le référent). Il est absurde que mes représentations, et plus particulièrement celle de Dieu, me viennent du néant. (« d'où l'effet pourrait-il donc tirer sa réalité sinon de sa cause ? »). Une représentation peut être inférieure à la réalité, mais elle ne saurait être plus parfaite (supérieure) que celle-ci. Ex : si une pierre apparaît, c'est nécessairement parce que tous ses composants étaient présents à l'origine, elle ne peut sortir du néant, il en va de même pour mes représentations. [...]
[...] Méditations métaphysiques, méditations 1 à 3 - Descartes (1641) - Résumé Des choses que l'on peut révoquer en doute La rigueur impose qu'il faille refuser son assentiment à tout ce qui n'est pas certain : le doute suffit pour rejeter une proposition. Pour décider de ce qui est vrai et de ce qui est faux, on ne peut pas se fier aux sens : ils se trompent parfois, on peut donc douter de leur exactitude. Pour déterminer ce qui est certain, je suppose qu'un Dieu méchant me trompe sur tout, même sur ce qui m'apparaît le plus évident, comme l'arithmétique De la nature de l'esprit humain Je suppose que tout n'est que tromperie. [...]
[...] Il y a une impulsion spontanée à le croire (et non une perception claire et distincte menant à une vérité absolue, ex : « j'existe »). Cette impulsion peut donc m'induire en erreur. En effet, ce n'est pas parce que ces représentations ne dépendent pas de moi qu'elles trouvent leur source hors de moi. Elles peuvent venir d'un ressort intérieur que j'ignore (comme les représentations que j'ai quand je rêve). Si, à l'inverse, elles proviennent de l'extérieur, elles ne ressemblent pas nécessairement à leur source. [...]
[...] Dernière question : comment ai-je reçu de Dieu la représentation que j'ai de lui ? -je ne l'ai pas puisée des sens (évidence) -elle ne s'est pas présentée à moi sous la forme d'une impulsion spontanée -je ne l'ai pas forgée moi-même car je ne peux pas ajouter ou soustraire à cette idée quoique ce soit Elle m'est donc innée, tout comme l'idée que j'ai de moi-même. [...]
[...] Comment peut-on affirmer que c'est la même cire ? Qu'est-ce que les deux états ont en commun dans notre entendement ? Pour les sens, rien (deux états différents, deux températures différentes . La cire n'est pas ce que les sens perçoivent, c'est un corps qui s'offre différentes modalités, susceptibles d'évoluer. C'est quelque chose d'étendu, de flexible, de muable. Ce n'est pas non plus ma faculté d'imaginer qui me permet cette affirmation : je ne peux pas imaginer l'intégralité des états, des modalités dont la cire est capable. [...]
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