Une fiche de lecture sur le livre méditations métaphysiques de Descartes, cette fiche reprend chronologiquement les éléments du livre et le questionnement philosophique.
[...] Conclusion : ces deux méditations de Descartes instaurent son doute hyperbolique et son « cogito ergo sum ». En effet, Descartes doute de tout ce qui l'entoure, mais il arrive à l'idée qu'il sait une chose dont il peut être sûr : il pense donc il existe. Cela l'amène notamment à l'idée qu'il est doté d'une âme et d'une pensée, en revanche rien ne le pousse à être certain de l'existence de son corps car tout ce qui relève des sens ne peut être qu'illusion. [...]
[...] Ainsi, l'auteur est certain de détenir une âme et une pensée mais il n'en est rien pour la certitude du corps. Qu'est-ce qu'est Descartes alors ? Descartes se demande s'il cessera de penser quand il cessera d'exister et d'être. Il ne sait pas mais il conclut qu'il est « une chose qui pense, c'est-à-dire un esprit, un entendement ou une raison ». Ainsi Descartes n'est pas un assemblage d'élément physiques, ce n'est pas un corps mais c'est pourtant bien quelque chose car il existe. [...]
[...] Descartes sort de son doute hyperbolique : « Je suis, j'existe » Descartes se questionne sur ses idées : sont-elles bien les siennes ou sont-elles celles de Dieu ? S'il les produit de lui-même, alors c'est qu'il est quelque chose et qu'il existe, cela provoque un nouveau doute car il insistait jusqu'à maintenant sur le fait qu'il n'était rien, que tout ce qu'il percevait n'était que mensonge et illusion. De fait s'il crée ses propres idées c'est qu'il existe et qu'il est quelque chose mais qu'en est-il si c'est le mauvais génie qui transmet ces illusions ? [...]
[...] Cela le conduit donc à son doute hyperbolique car désormais il souhaite tout remettre en question, reprendre les fondements de toute chose pour atteindre la vérité. En effet, le doute délivre des préjugés, il permet d'accoutumer l'esprit à se détacher des sens. Il faut donc douter pour ne plus jamais avoir à douter, pour trouver la vérité et des réponses aux questions. C'est pourquoi Descartes veut remettre en cause tout ce qu'on lui a appris, et notamment ce qu'il a reçu par les sens car les sens sont parfois trompeurs, il faut donc s'en méfier : « les sens nous trompent quelquefois ». [...]
[...] L'esprit est une évidence car il perçoit grâce à la conception que fait la pensée, contrairement au corps Mais Descartes avoue que son esprit détient des faiblesses qui le portent à l'erreur. En effet, la cire d'abeille est perçue par tous de la même manière, tous en perçoivent la forme, des couleurs identiques, ainsi cela ne peut pas venir de l'inspection de l'esprit. Or, en regardant, c'est-à-dire en se servant des yeux, en observant, l'homme perçoit une image (il croit donc voir de ses propres yeux) mais c'est l'esprit et sa capacité de juger qui donne valeur de vérité à cette vision. [...]
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