Méditations métaphysiques (1641), Descartes, six méditations, résumé détaillé, nature de l'esprit humain, unité de l'homme, existence des choses matérielles, existence de Dieu, fondements scientifiques, immortalités de l'âme
Descartes a une démarche didactique et logique, chaque méditation correspond à une journée. "Je suis, j'existe, Dieu existe ; tout ce que je connais clairement et distinctement est vrai", cette affirmation est l'aboutissement de la réflexion qui constitue la fondation scientifique. La sixième méditation introduit la réunion de l'âme et du corps, soit l'unité de l'homme. La publication intervient après le "Discours de la Méthode", Descartes décide de développer complètement le système métaphysique qu'il a commencé à aborder. En 1633, "Le Monde", dont la publication a été empêchée suite à la condamnation de Galilée, constitue une critique de la physique scolastique. La distinction entre l'âme et le corps déjà est exposée dans le "Discours".
Il craint la réaction des théologiens, et il soumet sa production à trente illustres spécialistes avant de la faire publier. Traduit par Descartes lui-même, la version française a pour but de diffuser le plus largement possible les "Méditations". Il y a une volonté de fonder une vraie science et de faire sienne la vérité découverte, c'est à la fois l'exercice et le système. C'est l'histoire d'un sujet que les raisons affectent, forment et transforment. La mise en œuvre du doute entrelace les deux aspects. Il ne se contente pas du doute de la perception (les illusions des sens suffiraient), mais l'étend à toute connaissance : il utilise le doute comme méthode. Il fait une comparaison avec l'illusion sensible, puis la folie et le rêve : ils ne s'intègrent pas à la logique de l'argumentation, mais sont des exemples qui mènent au malin génie.
[...] Puis-je exister alors sans le corps et sans les sens ? « Il n'y a donc point de doute que je suis, s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai être quelque chose. De sorte qu'après y avoir bien pensé, et avoir soigneusement examiné toutes les choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce et toutes les fois que je la conçois en mon esprit ». [...]
[...] Mais les autres perceptions telles que la couleur, la chaleur, les odeurs, la saveur ne sont en rien claires et distinctes aussi j'ignore si elles sont réelles ou si elles ne sont qu'apparentes (elles ont les effets de choses réelles mais sont chimériques et ne peuvent exister). La fausseté se rencontre dans le jugement, mais il se peut rencontrer dans les idées une certaine fausseté matérielle lorsqu'elle représente ce qui n'est rien comme s'il s'agissait de quelque chose (exemple le froid est l'absence de chaleur, mais considérer le froid en soi est une idée fausse car elle ne correspond à aucune réalité). [...]
[...] Toute perception implique un mouvement qui passe par les nerfs, et donc par l'ensemble des parties du corps. Le cerveau choisit les mouvements les moins douloureux et les moins nuisibles au corps pour « chasser la douleur ». Lien entre la douleur du pied qui est reproduite dans le cerveau par le biais du nerf, aussi mon corps me trompe car je la crois dans mon pied alors qu'elle est dans mon cerveau : erreurs auxquelles ma nature est sujette. [...]
[...] Notes sur les Méditations métaphysiques Introduction par Jean-Marie et Michelle Beyssarde Démarche didactique et logique de Descartes, chaque méditation correspond à une journée. « Je suis, j'existe, Dieu existe ; tout ce que je connais clairement et distinctement est vrai » = aboutissement de la réflexion qui constitue la fondation scientifique. La Sixième méditation introduit la réunion de l'âme et du corps = unité de l'homme Publication après le Discours de la Méthode, Descartes décide de développer complétement le système métaphysique qu'il a commencé à aborder : Le Monde, dont la publication a été empêchée suite à la condamnation de Galilée, constitue une critique de la physique scolastique. [...]
[...] Peut- être que plusieurs cause, dispersée par l'Univers, sont à l'origine de mon être et que j'imagine que ces causes sont réunies en Dieu. Mais c'est l'union de ces qualités en son être qui font la perfection première de Dieu. La procréation créé l'aspect « matériel » de l'humain et n'est en rien à l'origine de son esprit, qui pour l'instant est le seul à le définir. Dieu ne peut être trompeur car la tromperie est issue des défauts, or Dieu est un être parfait. [...]
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