Le Manuel d'Epictète fut écrit par Arrien qui était son disciple, car à l'image de Socrate, Epictète n'écrivait pas, et c'est son disciple qui entreprit de retranscrire les propos de son maître. Notons également qu'Epictète fut esclave et affranchi par Néron : Il nous apparaît important de le souligner, car il est vraisemblable que son passé ait influencé ses propos. Le Manuel est un recueil de la pensée stoïcienne.
Le texte que nous avons lu regroupe les paragraphes I à XXVI puis les paragraphes XXXIX, XLIII et LII du Manuel d'Epictète. Cet extrait énonce les préceptes que doit suivre un homme qui veut être en accord avec la Nature et la raison (Le Logos), conformément à la pensée Stoïcienne. Chacun de ces paragraphes peut constituer une sorte de « loi », qui apporte les principes à suivre pour une existence meilleure.
[...] On ne peut désirer, les choses que comme elles sont et seront, pour être heureux, car si l'on désir quelque chose qui n'est pas alors on court au malheur. Le corps peut subir des dommages, mais l'esprit n'est pas handicapé, la pensée est toujours intacte. Pour ne pas subir ce qui n'est pas de notre fait, il faut user des vertus que nous a données la Nature. Tout ce que l'on possède nous a été donné pour un temps plus ou moins long, il faut donc user de ce que l'on possède au maximum. [...]
[...] Cet extrait énonce les préceptes que doit suivre un Homme qui veut être en accord avec la Nature et la raison (Le Logos) conformément à la pensée stoïcienne. Chacun de ces paragraphes peut constituer une sorte de loi indépendantes les unes par rapport aux autres, qui apporte les principes à suivre pour une existence meilleure. Lors des deux premiers paragraphes, l'auteur pose les bases qui nous seront nécessaires pour comprendre les préceptes qui suivront. Epictète nous dit qu'il existe des choses qui dépendent de nous et d'autres non, celles qui en dépendent sont nos actions telles que nos paroles, l'auteur les qualifie de libres, car elles ne peuvent connaître d'obstacle. [...]
[...] La confrontation quotidienne à la pensée de la mort nous apporte une droiture d'esprit et de geste. Pour devenir philosophe il est nécessaire de suivre les maximes que l'on trouve les plus justes et de vouloir paraître philosophes qu'à nous même sans se soucier de ce que pense les gens, car nous ne sommes d'abord philosophe que pour nous. Le citoyen se doit de servir sa cité en restant modeste et fidèle et en ayant toujours conscience de ce qui dépend de lui ou non afin de ne pas tomber dans la perfidie et l'impudence. [...]
[...] Lorsqu'on désire une chose qui ne dépend pas de nous alors on court au malheur, pour être libre il ne faut pas faire ce qui est indépendant de notre volonté par conséquent il ne faut pas désirer ce qui n'est pas sûr sinon on devient esclave. Il faut donc savoir attendre les choses sans les désirer, les prendre lorsqu'elles se présentent à nous, mais ne pas s'y attacher, cependant le mieux c'est de les rejeter alors on pourra être comparé aux Dieux. Cependant, le rapport avec les gens est autorisé, mais en aucun cas il faut s'identifier à eux. [...]
[...] Pour lui il faut savoir distinguer à tous moments ce qui dépend de nous ou non, ce qui vient de nos opinions et si cela vient ou ne vient pas de la Nature ainsi nous seront en mesure d'agir ou de réagir correctement lors de toutes les situations et de ne pas nous laisser emporter par nos émotions ou nos désirs. Le texte que nous avons lu regroupe les paragraphes I à XXVI puis les paragraphes XXXIX, XLIII et LII du Manuel d'Epictète. [...]
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