Dans Le Prince, Machiavel donne les moyens de gouverner et de garder le pouvoir, en utilisant la ruse et le paraître pour se jouer du peuple. Au chapitre XVIII, Machiavel explique le comportement que doit adopter le Prince face aux paroles données. Le problème que pose ce texte est celui du rapport entre la morale et la politique. Nous allons donc voir le statut des promesses du Prince selon la pensée de Machiavel.
Ière partie :
Dans le premier paragraphe, Machiavel fait le constat d'une contradiction : on admire les princes droits et vertueux, on les loue, et pourtant les princes les plus célèbres ont trompé et rusé pour réussir. On voit donc ici un écart entre les faits et les idées qui, pour Machiavel, justifie l'infidélité à la promesse. (...)
[...] Machiavel appuie sa théorie en se basant sur les écrits des auteurs anciens : que le précepteur soit un centaure est un symbole évident pour Machiavel de la nécessité de la connaissance à la fois de l'homme et de l'animal. Il faut maîtriser ces deux natures pour être Prince. Dans le troisième paragraphe, Machiavel explique comment user de la bête, de la force donc, en politique. Il prend pour symboliser la bête deux animaux : le lion, fort et puissant, et le renard, rusé et malin. Ces deux caractères se complètent ainsi parfaitement. [...]
[...] Au chapitre XVIII, Machiavel explique le comportement que doit adopter le Prince face aux paroles données. Le problème que pose ce texte est celui du rapport entre la morale et la politique. Nous allons donc voir le statut des promesses du Prince selon la pensée de Machiavel. Ière partie : Dans le premier paragraphe, Machiavel fait le constat d'une contradiction : on admire les princes droits et vertueux, on les loue, et pourtant les princes les plus célèbres ont trompé et rusé pour réussir. [...]
[...] Le peuple est considéré ici comme crédule, le Prince trouvera toujours un moyen de le tromper. IIème partie : Dans le quatrième paragraphe, Machiavel prend l'exemple d'Alexandre VI, qui n'a jamais tenu ses paroles et a toujours tromper le peuple, ce qui lui a permis de réussir tout ce qu'il voulait. A partir de là, dans le cinquième paragraphe, Machiavel explique la place de la moralité en politique : comme il est louable d'être droit et bon quand on est Prince, le Prince doit le paraître, tous doivent croire qu'il est moral et humain ; cependant il n'est pas nécessaire de les avoir vraiment, car l'on a vu précédemment que la moralité n'était pas ce qui permettait au Prince de réussir. [...]
[...] IIIème partie : Dans le sixième paragraphe, Machiavel rappelle que le Prince doit donc paraître bon à tous. Il explique que seules les apparences comptent : si le Prince paraît bon, peu de personnes ne se rendront compte de la supercherie. Et même si certains voient la ruse du Prince, Machiavel rappelle l'importance de la fin en politique : si le résultat apporte en quantité, on ne cherchera pas à connaître les moyens, seule la fin compte, et les moyens du Prince que propose Machiavel en sont ainsi justifiés. [...]
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