Par deux fois, à la demande de l'UNESCO, Claude Lévi-Strauss s'est penché sur le problème du racisme. Nous allons nous intéresser à son premier livre :
[...] Le progrès n'est pas continu, mais procède par sauts, mutations toujours nouvelles qui visent à aller dans de nouvelles directions. L'histoire est comme une partie de dé, les progrès peuvent soit se apparaitre, soit disparaitre, selon la combinaison des dés. L'histoire devient cumulative, lorsque s'additionne plusieurs combinaisons favorables. VI> Histoire cumulative, histoire stationnaire Une culture stationnaire est une culture donc le développement ne signifie rien pour nous, n'a pas les mêmes références ; tandis qu'une culture cumulative, comme celle de l'Amérique nous sert de modèle, nous ressemble, et est ainsi doté de signification. [...]
[...] Comme le joueur isolé, elle ne parvient à faire que de petites améliorations. Il y a toujours une coalition de culture pour arriver à une histoire cumulative. Les chances de réussites sont d'autant plus grandes que les cultures sont différentes, et nombreuses. Il n'y a donc pas de société cumulative en soi. Enfin, la civilisation mondiale bénéficiaire de toutes ces contributions. Cette civilisation mondiale a une valeur morale (but que nous proposons aux sociétés existantes) et logique (somme des cultures). [...]
[...] INTRODUCTION Par deux fois, à la demande de l'UNESCO, Claude Lévi-Strauss s'est penché sur le problème du racisme. Nous allons nous intéresser à son premier livre : Race et histoire qui traite de thèmes majeurs comme la diversité des cultures, la place de la civilisation occidentale, le rôle du hasard, la relativité de l'idée de progrès . Lévi-Strauss fait ici une première approche sur la question du racisme qu'il poursuivra dans Race et culture Race et culture Rien dans la science ne permet actuellement de démontrer la supériorité d'une race par rapport à une autre. [...]
[...] La diffusion d'une invention nécessite de nombreuses conditions qui en sont réunies que dans un certain lieu, à un certain moment, avec des esprits réceptifs. Toute histoire est cumulative, mais avec des différences de degré : il n'y a pas réellement d'histoire stationnaire, sinon ces civilisations auraient disparues depuis longtemps. Ainsi, on distingue une histoire stationnaire par comparaison avec une histoire dotée de nombreux progrès. IX> La collaboration des cultures Les formes d'histoire les plus cumulatives sont le résultat de la combinaison de plusieurs cultures (ce qui augmente la probabilité de réussite si on s'en réfère à la métaphore du jeu). [...]
[...] Dans le premier cas, il est tentant d'établir des ordres de succession entre les cultures de ce groupe. Mais cela serait assimiler des ressemblances à une analogie de tous les aspects (faux évolutionnisme). L'exemple des Patagons est significatif : ils ne nous apprennent rien sur l'utilisation d'outils paléolithique même si leur culture s'apparente à cette période par quelques ressemblances. Cette erreur nous amène a une autre conception : les civilisations sont toutes aussi actives dans le domaine de l'innovation, mais les sociétés «développé ont le privilège de la synthèse des innovations (accumulation) qui manque au second type, moins avancé. [...]
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