Kant naît en 1924 à l'apogée des mouvements piétiste et rationaliste. Le premier est une reprise plus moderne du mouvement luthérien (la vie religieuse est subjective et non-soumise aux dogmes). Le deuxième veut substituer à la scholastique un ensemble de concepts dominés par la raison (Leibniz en fait partie). Kant a été marqué par la lecture de Leibniz et du philosophe David Hume, pour qui la science est une croyance comme une autre car la seule connaissance provient de nos perceptions sensibles, et que les relations de causalité ne sont pas perceptibles par les sens. Kant étudie la raison elle-même et son domaine d'application à travers les trois Critiques. La Critique de la raison pure montre que l'usage de la raison en vue d'acquérir des connaissances hors des limites de l'expérience est illégitime. La Critique de la raison pratique montre que l'ingérence d'éléments empiriques fausserait et corromprait le principe moral. Enfin, la Critique de la faculté de juger traite du sens et de la valeur des notions de beauté et de finalité.
Thèse principale
Kant s'intéresse à la partie pure, c'est-à-dire non empirique, de l'éthique. Il l'appelle métaphysique des moeurs. Premièrement, la finalité de la raison est de produire une loi morale. Le devoir est l'obéissance à cette loi, qui n'a qu'un principe : agir de façon à ce que je puisse vouloir que ma maxime soit celle de tous les êtres raisonnables. Deuxièmement, il existe différents commandements de la raison : l'impératif hypothétique, qui repose sur une condition (pour obtenir l'objet A, je dois fournir le(s) moyen(s) B), et l'impératif catégorique qui est dicté par la loi morale. Tous les Hommes sont des fins en soi ; tous sont donc concernés par la loi morale, qui repose sur l'autonomie de la volonté. Troisièmement, la volonté de tout être raisonnable est libre, car il appartient et à la nature soumise à la nécessité, et au monde intelligible où la liberté existe (...)
[...] Si la volonté est hétéronome (contrôlée par quoi que soit d'autre qu'elle-même), la moralité est illégitime. Kant conclut en affirmant qu'il n'a démontré ni la possibilité ni la nécessité d'une loi morale. Il a en revanche montré que, si on admet l'existence d'une telle loi, alors elle découle de l'autonomie de la volonté et est nécessaire. Troisième section : passage de la métaphysique des moeurs à la critique de la raison pure pratique Kant part du postulat que la volonté de tout être raisonnable est libre. [...]
[...] La Critique de la raison pure montre que l'usage de la raison en vue d'acquérir des connaissances hors des limites de l'expérience est illégitime. La Critique de la raison pratique montre que l'ingérence d'éléments empiriques fausserait et corromprait le principe moral. Enfin, la Critique de la faculté de juger traite du sens et de la valeur des notions de beauté et de finalité. Thèse principale Kant s'intéresse à la partie pure, c'est-à-dire non empirique, de l'éthique. Il l'appelle métaphysique des moeurs. [...]
[...] Cela semble relativement simple à appliquer ; Kant en donne d'ailleurs plusieurs exemples. Ainsi, je peux être tenté de revendre sur Internet mon ordinateur qui ne fonctionne plus, au prix d'un ordinateur en état de marche et sans signaler le dysfonctionnement. Or, si tous les êtres raisonnables font de même et mentent sur la valeur des biens qu'ils vendent, on ne pourra plus faire de commerce, ce qui nuirait à tous. Donc, je ne dois pas mentir à propos de mon ordinateur. [...]
[...] Certains objecteront également qu'ils considèrent cela comme un meurtre. D'un autre côté, si elles le gardent, non seulement elles peuvent également le regretter (parce qu'elles manquent de moyens pour l'élever, parce qu'il les empêche de mener à bien un projet . mais l'enfant peut de plus souffrir de n'avoir pas été désiré ou, éventuellement, d'avoir été abandonné. La loi morale ne me donne pas de réponses. On pourra citer en exemples supplémentaires la plupart des problèmes contemporains qui concernent la bioéthique : procréation, alimentation . [...]
[...] Deuxième section : Passage de la philosophie morale populaire à la métaphysique des moeurs Les commandements de la raison, qui soumettent la volonté, sont les impératifs. Il en existe deux : l'impératif hypothétique : pour parvenir à un objectif donné, la raison commande un certain nombre d'actions. Il existe l'impératif hypothétique d'habileté (moyens à mettre en oeuvre pour parvenir à une fin précise, technique) et l'impératif hypothétique asertorique (ce que je dois faire pour accéder au bonheur, pragmatisme) l'impératif catégorique ou impératif de la moralité : la raison m'impose ce qui est conforme au devoir, indépendamment de mes inclinations. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture