Dans cet œuvre, Kant soulève la particularité de la relation entre deux notions distantes à première vue, le désir et la raison. Ce texte interroge donc sur la place particulière du désir chez cet animal raisonné qu'est l'homme.
Selon ce même auteur, la raison qui permet en quelques sortes à l'homme de maîtriser ses plaisirs ou encore ses passions, est une marque propre de l'humanité et témoigne d'une frontière avec le règne animal.
Pour comprendre le lien entre le désir et la raison établie par Kant, on étudiera dans un premier temps, le clivage entre l'homme et l'animal et finalement, nous traiterons la part de l'évolution morale du comportement humain, permettant de servir le plaisir et entretenir les passions de manière raisonnée.
[...] D'ailleurs, pour illustrer cette idée, le terme de durable, attribué à l'homme fait écho à celui de périodique qui pour sa part est attribué à l'animal. Cependant, la raison permet aussi à l'homme d'atteindre un plaisir d'une autre dimension. Kant l'exprime à travers l'expression superlative : que l'objet est d'avantage soustrait au sens En effet, l'auteur, à travers cette expression, distingue l'homme constituant l'objet et sa conscience constituant le sujet. Kant voit mal comment les êtres sans conscience sont capables d'éprouver un plaisir plus intense que l'homme. [...]
[...] Par ailleurs, le comportement semble de cette manière rigoureusement déterminé et rien ne permet à l'animal de passer outre ses instincts. C'est une simple machine programmée répondant à des lois prédéfinies. Bien que l'homme dispose également d'instincts tels que la nutrition ou le sexe, tout comme les animaux, sa capacité à raisonner le distingue des animaux. D'ailleurs, Kant met en exergue la raison d'un point de vue formel, en le plaçant entre virgule. En effet, selon ce dernier, la raison lui permet d'aller au-delà du modèle animal par le contrôle de ses désirs. [...]
[...] En outre, Kant tente d'atteindre dans cette deuxième partie, le versant moral humain. Cette capacité lui permet d'éviter une soumission à un désir passionnel, lui retirant dans ce cas tout bon sens. La conscience humaine ne se limite pas à la rationalisation d'instincts sexuels ou encore nutritifs, elle permet aussi de se contrôler pour éviter un comportement qui nous guetterait ou encore une erreur ou une faute que l'on aurait commise et qui constituerait une entorse aux valeurs que les hommes se sont instituées. [...]
[...] En effet, la feuille du figuier constitue une métaphore de la raison humaine et témoigne d'une évolution. Il constitue en quelque sorte, le berceau de la notion de moralité. En effet, cette feuille de figuier a été mise en place, pour cacher le sexe, à partir du moment où les hommes ont pris conscience de leur nudité. Et c'est justement leur raison qui leur a permis d'admettre cette nudité lorsqu'ils connurent qu'ils étaient nus autrement dit, lorsqu'ils se rendirent compte que l'homme et la femme étaient deux êtres voués à se désirer et s'accoupler. [...]
[...] L'anthropologie d'un point de vue pragmatique / Kant Dans cet œuvre, Kant soulève la particularité de la relation entre deux notions distantes à première vue, le désir et la raison. Ce texte interroge donc sur la place particulière du désir chez cet animal raisonné qu'est l'homme. Selon ce même auteur, la raison qui permet en quelques sortes à l'homme de maîtriser ses plaisirs ou encore ses passions, est une marque propre de l'humanité et témoigne d'une frontière avec le règne animal. [...]
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