Première conférence : concepts et intuitions.
1. Le sujet des conférences est “la manière dont les concepts font la médiation entre les esprits et le monde”. John McDowell se place dans une perspective décrite comme le dualisme du “schème et du contenu”. Ces deux termes sont opposés au sens de Kant (“Des pensées sans contenu sont vides”). Des pensées vides seraient “un jeu de concept dépourvu de lien avec des intuitions”. Donc, des pensées non vide “émergent d'un jeu réciproque entre concept et intuition”. Le contenu correspond alors aux intuitions.
Pourquoi la description de l'entendement par Kant comme spontanéité semble-t-elle appropriée? Parce que “la sphère conceptuelle est constituée de relations rationnelles”, qui semble reliées à la liberté. En effet, “l'espace des raisons est le règne de la liberté”. Le problème est que cela prive la “pensée empirique” de sa relation avec l'expérience, de son lien avec la réalité. On peut résoudre ce problème par le dualisme schème / donné. L'espace des raisons s'étend au delà des concepts, et inclut des justifications empiriques, en lien avec la réalité extérieure. Donc, “le contenu des jugements empiriques en général [..] doit être susceptible d'une justification empirique”. Celle-ci constitue le concept. C'est particulièrement vrai en ce qui concerne les “concepts observationnels”, où le concept est formé par l'abstraction d'élément pertinents dans le divers du donné. On étend ensuite cette conception du concept observationnel aux autres concepts.
[...] Si on supprime le donné, on semble supprimer la conscience. Donc, impressions du sens interne doivent être des événements de passivité ou des capacités conceptuelles sont mises à l'oeuvre”. Cependant, on ne doit pas tomber dans l'illusion qu'il existe une sorte d'objet indépendant sur lequel s'applique le sens interne. L'objet est l'ensemble des impressions du sens interne. Un autre problème est que des créatures sans spontanéité peuvent avoir des impressions internes Résumé de la conférence. Deuxième conférence: L'illimitation du conceptuel 1. [...]
[...] Celle-ci constitue le concept. C'est particulièrement vrai en ce qui concerne les “concepts observationnels”, où le concept est formé par l'abstraction d'éléments pertinents dans le divers du donné. On étend ensuite cette conception du concept observationnel aux autres concepts: “L'image est celle d'une substance empirique qui se transmet du niveau fondamental aux concepts empiriques” Problème: On voit mal comment l'espace des raisons pourrait s'étendre au-delà des concepts, comment il peut admettre d'autre justification qu'inférentielle. Cela n'explique pas la manière dont la contrainte extérieure du donné agit. [...]
[...] Elle est la saisie de la continuité troisième personne” dans le monde objectif. Ainsi, conscience de soi et la conscience du monde sont interdépendantes Kant ne peut répondre clairement à la question “pourquoi ne peut-il y avoir une idée autonome de continuité subjective formelle?” La réponse est que “l'idée d'une série subjectivement continue de ''représentations'' [ne peut] se tenir seule, indépendante de l'idée d'une chose vivante dans la vie de laquelle ces événements ont lieu” Kant associe le conceptuel à la généralité. [...]
[...] Afin de “protéger les intérêts de la religion et de la moralité”. En effet, Kant conçoit une moralité où ne pourrait être tenu pour véritablement responsable que des exercices d'une liberté complètement inconditionnée”. Mais, mieux que nous puissions avoir dans l'expérience [ . ] est une spontanéité naturellement contrainte”. Kant veut également donner à la nature uniquement l'intelligibilité de la loi”. Mais, compréhension [ . ] doit être engagée dans notre accueil de simples événements sans signification”. Kant manque du concept de “seconde nature”. [...]
[...] Des capacités conceptuelles sont nécessaires pour comprendre que ce qui est perçu est bien le monde. On doit expliquer comment le contenu “peut rejoindre rationnellement une vision du monde, et devenir une expérience”. On ne peut le faire qu'en acceptant que ce contenu soit conceptuel Pourquoi Evans tombe-t-il dans le mythe du donné? Il est influencé par le degré de détail de l'expérience, insaisissable par les concepts. Mais on peut forger des concepts ad hoc pour exprimer les détails particuliers de l'expérience. [...]
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