Philosophie, intérêt, lien social, dissertation
L'enfer, c'est les autres nous dit Sartre dans son ouvrage intitulé : Huis-clos. L'homme n'aurait donc aucune raison d'aller vers les autres et au contraire, aurait toutes les raisons de les fuir. Cependant l'homme vit en société, il est lié, rattaché à ses congénères et cela paraît comme une évidence. Il convient alors de s'interroger sur les fondements de notre société et sur ce qui pousse les hommes à accepter le lien social. L'intérêt est il le seul lien social, comme le présuppose le sujet, ou bien pouvons nous envisager une société basée sur des fondements plus moraux? Dans quelle mesure l'intérêt rattache-t-il les hommes entre eux? Dans quelle mesure, au contraire, le lien social peut le surpasser?
[...] Ceci est encore l'argument le plus pur que le lien social n'est pas que intérêt et le surpasse même dans ce cas présent. Finalement l'intérêt n'est pas si majoritaire dans les relations que nous tissons chaque jour. Il est vrai qu'il est néanmoins très présent ne serait ce que par l'existence du commerce. Mais, et il agréable de le penser, nos sociétés ne fonctionnent pas que par intérêt. Au contraire, chaque jour au sein de notre famille, de notre communauté nous voyons des exemples de relations basées uniquement sur l'amour ou l'amitié. [...]
[...] DEVOIR DE PHILOSOPHIE L'intérêt est-il le seul lien social? L'enfer, c'est les autres nous dit Sartre dans son ouvrage intitulé : Huis-clos. L'homme n'aurait donc aucune raison d'aller vers les autres et au contraire, aurait toutes les raisons de les fuir. Cependant l'homme vit en société, il est lié, rattaché à ses congénères et cela paraît comme une évidence. Il convient alors de s'interroger sur les fondements de notre société et sur ce qui pousse les hommes à accepter le lien social. [...]
[...] Plus humainement, il n'y a pas d'intérêt en famille : le seul lien qui unit ses différents membres est généralement l'amour. Il est vrai cependant que, étant incapable de subvenir à ses besoins l'enfant a besoin de ses parents; mais peut on ici parler d'intérêt? Pas vraiment dans la mesure où l'enfant est incapable de calculer ce qu'il peut tirer de ses parents. Ainsi, la famille apparaît comme un des premiers lieux de relations purement désintéressées. On peut aussi citer les rassemblements d'individus d'une même classe d'âge en général et d'univers sociaux différents qui vivent ensemble « pour le plaisir ». [...]
[...] Le lien social devient alors lien marchand. La monnaie médiateur entre les objets et les hommes nous force à admettre l'existence d'un lien social intéressé: la grande majorité des humains souhaite s'enrichir; or pour s'enrichir, le contact avec les autres est indispensable. Cette volonté de l'homme de vivre en société pour posséder nous est montré de nouveau par Rousseau avec cette phrase : Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire: «ceci est à moi» et trouva des gens assez simples pour le croire fût le premier fondateur de la société. [...]
[...] Cependant, le lien social ne se fait pas uniquement pour des raisons économiques. Il ne faut pas oublier l'intérêt inhérent à notre volonté de survivre et à laisser une trace dans l'éternité. Le monde environnant étant hostile à l'homme seul, il a fallu qu'il s'organise pour se défendre. Son instinct de survie ou instinct naturel comme dirait Kant dans Conjecture Sur Les Débuts de l'Histoire Humaine, va primer sur sa volonté de solitude. L'homme s'allie avec ses semblables avec qui il ne rentre par forcément en empathie, dans le seul but de se rassurer et de se protéger. [...]
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