Une Histoire de la Raison, François Châtelet, Platon, Grèce antique, sophisme, Socrate, convaincre, persuader, dialogue socratique, universalité, raison, réalité, discours universel, monde des apparences, mondes des idées, cursus studiorum, Aristote, empirisme aristotélicien, essence, cogito, théologie, néoplatonicien, physique aristotélicienne, cosmologie d'Aristote, héliocentrisme, Galilée, Descartes, politique, potestas, Hobbes, John Locke, Kant, raison pratique, Hegel, Nietzsche, Freud, Calliclès
Platon constate que l'homme souffre, cause et subit les injustices, et ne trouve pas de solution. Il invente le discours universel, pour répondre à tous de façon indubitable selon chacun.
Problème, certains n'y croient pas, comme Calliclès. Les Idées veulent prouver que le discours n'est pas qu'universel, mais dit ce qui est. Le monde des apparences est opposé au monde des Idées, actuel, immuable.
[...] Héros font l'Histoire sans le savoir. Napoléon a permis l'État moderne, donc la venue de la raison. Selon Hegel, la vérité dépend du contexte historique (danger lié au totalitarisme) Peuples sans histoire (c.-à-d. qui l'oublient, volontairement ou non). Point de vue de Malebranche : étudier l'Histoire est mauvais, car cela donne de mauvais exemples. Histoire basée sur la vérité et le devenir (autrefois perçu comme inintelligible) Question existentielle : existence intelligible s'il y a non-existence (ex. : jour et nuit, oui et non). [...]
[...] Il se demande devant chaque énoncé quelle attitude en est à la source, quelle prise de position par rapport à la vie est à l'origine de l'énoncé. Freud étudie la réalité humaine et les relations humaines. Il fait une distinction trop longtemps négligée dans la philosophie : la division de l'humanité en deux sexes. Il y a de plus une diversification du milieu d'origine des philosophes contemporains (sociologue, linguiste . On peut alors supposer que ces nouveaux points de vue vont diversifier les objets d'étude de la philosophie. [...]
[...] Dans la Critique de la raison pratique : Kant traite de la morale. Au XVIIIe, les penseurs des lumières s'opposent aux théologiens, mais également aux métaphysiciens, successeurs de Descartes. Ils n'ont confiance qu'en l'expérience et sont très proches de la réalité. On peut citer Leibniz qui montre que la loi énoncée par Descartes que l'énergie cinétique est un produit de la masse par la vitesse est fausse. Il le déduit par l'expérience. Or ce n'est pas rationnel d'un point de vue métaphysique, car ça n'est pas l'option la plus simple. [...]
[...] Nietzsche marque la transition entre la raison classique et la situation philosophique actuelle. Il considère que l'hypothèse des Idées de Platon a fait perdre la vie à l'homme en échange de la sécurité. Ce qui est important pour Nietzsche c'est la vie, pas l'au-delà. Il se fiche d'être un élu après la mort, car il perd la vie, qui est la seule chose qui compte selon lui. Avec Platon, on a perdu « l'exaltation du corps » au profit de la sécurité. Nietzsche fait le même reproche à la chrétienté. [...]
[...] Mutations sociétales en Angleterre, renversement de la monarchie de droit divin. Pouvoir légitime ? Hobbes, matérialiste, l'homme peut, seule limite est la capacité de désirer. État de nature (homme sans les apports de la société) dangereuse, car met en concurrence pour un même désir. Léviathan, puissance souveraine où l'homme abandonne sa puissance. Contrat à l'origine d'un État souverain. John Locke, droits dès l'état de nature (de parler, de survivre), mais impliquent les droits de travailler, se loger, donc de propriété et de la défendre. Association de propriétaires, autre contrat. [...]
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