Une fiche de lecture sur le livre Gorgias de Platon, cette fiche reprend chronologiquement les éléments du livre et le questionnement philosophique.
[...] Il est donc totalement injuste et semble pourtant heureux. Selon lui, on peut être heureux en ayant tous les pouvoirs, en réalisant ainsi ce que l'on veut et en commentant l'injustice. Socrate contredit cet exemple et réaffirme sa thèse : Archéalos ne peut pas être heureux car il commet des actes injustes et mauvais, il ne peut donc être ni tout-puissant ni heureux, car commettre l'injustice est pire que de la subir selon Socrate. Socrate défend donc des thèses assez paradoxales car selon Polos, il est préférable de commettre une injustice plutôt que de la subir (on souffre moins) ; à la fin Polos admettra la thèse de Socrate. [...]
[...] Polos est un jeune sophiste parfois maladroit et naïf. Il est peu expérimenté, ce qui permet à Socrate d'exposer ses idées sans que celles-ci ne soient réfutées. Polos admire la force, pour lui le bonheur consiste à être tout puissant (avoir de la richesse et des honneurs). Polos s'appuie sur les apparences, c'est aussi le personnage le plus méprisé par Socrate. - Calliclès : ce personnage est un aristocrate issu de l'élite athénienne, il est attiré par la démagogie (notion désignant l'état politique dans lequel les dirigeants mènent le peuple en le manipulant pour s'attirer ses faveurs grâce à de beaux discours et une certaine manipulation). [...]
[...] - Ils vont essayer de définir la force des forts : Calliclès définit cette force par la force du plus grand nombre, puis il la définit par les hommes les plus intelligents et courageux, et enfin par les hommes capables d'éprouver, d'entretenir et de satisfaire de fortes passions. - A cette conception de Calliclès, Socrate parle des insatiables, ceux donc leur âme est semblable à une passoire qui ne peut jamais être remplie et comblée. Leur satisfaction ne peut donc pas être comblée et a toujours besoin d'être renouvelée, ainsi la force des hommes les plus forts viendrait de leur insatisfaction. [...]
[...] -Polos et Socrate : la rhétorique est une flatterie ; le seul bien est la justice. Socrate évoque ce qu'est la rhétorique selon lui = un procédé empirique qui relève de la flatterie, la rhétorique est un savoir-faire qui a pour but de plaire et provoquer un sentiment d'esthétisme et de plaisir auprès des personnes, c'est donc une contrefaçon et un faux-semblant de la justice puisque la rhétorique ne vise pas forcément à défendre le bien de la justice. - Socrate dit qu'il n'envierait pas un orateur libre de réaliser ce qu'il veut dans sa cité car cela veut dire que cette personne pourrait réaliser des actes injustes. [...]
[...] Calliclès exprime ce qu'il pense de façon claire, il n'a pas peur du regard des autres. - Socrate : Platon a été le disciple de Socrate, il lui porte donc une grande considération et le fait intervenir dans ses écrits en lui offrant la parole dans des dialogues. Socrate remet en question ici la place et l'utilité de la rhétorique, et souhaite défendre la philosophie, le fond des pensées. Il s'affirme comme étant en marge de la cité mais se montre tout de même très respectueux des lois. [...]
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