" La vérité sera un jour la force. " Savoir, c'est pouvoir" est le plus beau mot qu'on ait dit". (E. Renan). Le verbe " savoir" se définit comme étant l'ensemble des connaissances.
Ainsi dans l'oeuvre "Le Gai Savoir" de Friedrich Nietzsche, qui porte notamment sur la science (ensemble des connaissances humaines qui découlent par la recherche et se vérifient par l'expérience) et la vérité ; on s'aperçoit que la science fait partie du savoir car elle relève d'une même approche et s'appuie sur le même socle épistémologique (c'est l'étude de la démarche générale de la science).
La science est aussi un critère de vérité, car en effet, du point de vue logique le vrai exprime l'accord de la pensée avec elle-même : c'est la validité ; mais du point de vue philosophique, on peut considérer la vérité comme une adéquation de la pensée et de la réalité.
Ainsi, dans ce texte l'auteur tente de montrer l'importance des convictions que l'on peut avoir dans la science mais aussi celle de la vérité qui représente pour Nietzsche une nécessité primordiale.
Pourquoi les convictions doivent-elles devenir autres pour appartenir à la science ? Quelle place tiennent-elles dans la science ?
Ainsi, en quoi peut-on dire que, dans la science, les convictions tendent à devenir une vérité ? Peut-on dire de cette vérité qu'elle est nécessaire ?
Nous chercherons donc à expliquer, à travers une étude ordonnée du texte, quel est le sens de ce texte. Cette explication fera l'objet de notre première partie.
Dès lors, nous serons en mesure de nous demander de façon précise : quels sont les critères de Nietzsche pour soutenir sa thèse ? Nous tendrons à y répondre dans notre deuxième et ultime partie.
[...] Le Gai Savoir, Friedrich Nietzsche " La vérité sera un jour la force. " Savoir, c'est pouvoir" est le plus beau mot qu'on ait dit". (E. Renan). Le verbe " savoir" se définit comme étant l'ensemble des connaissances. Ainsi dans l'oeuvre "Le Gai Savoir" de Friedrich Nietzsche, qui porte notamment sur la science (ensemble des connaissances humaines qui découlent par la recherche et se vérifient par l'expérience) et la vérité ; on s'aperçoit que la science fait partie du savoir car elle relève d'une même approche et s'appuie sur le même socle épistémologique (c'est l'étude de la démarche générale de la science). [...]
[...] Toutefois, ce n'est que lorsque ces convictions se réduisent à une seule supposition en acceptant provisoirement selon une expérience laissant libre cours à l'imagination que (ces convictions devenues alors hypothèses) seront prises en compte dans le domaine touchant à la connaissance. La connaissance signifie que l'homme se saisit de l'expérience sensible pour comprendre, représenter et rendre rationnelle son activité (la science). Cependant, il faut rester prudent c'est-à-dire "rester sous la surveillance policière de la méfiance"; comme le dit lui-même Friedrich Nietzsche. C'est ainsi que l'auteur souligne ici la capacité de méfiance qui est le propre de l'esprit scientifique. [...]
[...] Ainsi, dans ce texte l'auteur tente de montrer l'importance des convictions que l'on peut avoir dans la science mais aussi celle de la vérité qui représente pour Nietzsche une nécessité primordiale. Pourquoi les convictions doivent-elles devenir autres pour appartenir à la science ? Quelle place tiennent-elles dans la science ? Ainsi, en quoi peut-on dire que, dans la science, les convictions tendent à devenir une vérité ? Peut-on dire de cette vérité qu'elle est nécessaire ? Nous chercherons donc à expliquer, à travers une étude ordonnée du texte, quel est le sens de ce texte. Cette explication fera l'objet de notre première partie. [...]
[...] En effet, le scientifique ne cesse de fouiller les fondements souterrains des choses, tout comme le chercheur, lui, n'a jamais terminé sa quête, il ne croit jamais disposer de résultats définitifs mais seulement d'étapes en vue de nouvelles recherches. Ainsi, une personne n'ayant pas l'esprit scientifique croit toujours que tout est dit. Mais pourquoi, les convictions devraient-elles se transformer en hypothèse, alors qu'il est dit dans ce texte que la science se fonde sur une croyance. Par sa définition la conviction renvoie à celle de croyance. [...]
[...] Le terme de surveillance policière introduit donc le doute méfiance") ainsi qu'une observation attentive en vue d'exercer un certain contrôle. C'est ainsi que la science n'accepte que les hypothèses destinées à être vérifiées ou démenties par le biais d'une expérimentation ultérieure, dans le but de devenir des connaissances. Par la suite, l'auteur se demande alors "si la conviction est admissible dans la science que lorsqu'elle cesse d'être conviction" ? Puis, si "la discipline de l'esprit scientifique débute par le fait de s'interdire toutes convictions" ? (Lignes 8 à 11). [...]
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