Fiche de lecture de l'ouvrage Du contrat social de Rousseau
[...] Rousseau, Du contrat social LIVRE I Chapitre 1 : Sujet de ce premier Livre « L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. » - tout peuple doit avoir pour but de recouvrer sa liberté. Ordre social = nature « l'ordre social est un droit sacré, qui sert de base à tous les autres. Cependant ce droit ne vient pas de la nature ; il est donc fondé sur des conventions. Il s'agit de savoir quelles sont ces conventions. [...]
[...] Pas la guerre non plus car elle se fait de puissance à puissance et non entre hommes en tant qu'individus: « La guerre n'est ( . ) point une relation d'homme à homme, mais une relation d'Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu'accidentellement », « chaque Etat ne peut avoir pour ennemis que d'autres Etats et non pas des hommes » Pas la conquête car elle relève de la loi du plus fort « le droit d'esclavage est nul, non seulement parce qu'il est illégitime, mais parce qu'il est absurde et ne signifie rien. [...]
[...] » Formation d'une « personne publique » composée de toutes les autres Chapitre 7 : Du Souverain Double relation de chaque individu engagé dans le contrat social : « comme membre du Souverain envers les particuliers, et comme membre de l'Etat envers le Souverain. » Le Souverain ne peut nuire au particulier car il est entièrement constitué de particuliers (« la puissance Souveraine n'a nul besoin de garant envers les sujets, parce qu'il est impossible que le corps veuille nuire à tous ses membres ») = « chaque individu peut comme homme avoir une volonté particulière contraire ou dissemblable à la volonté générale qu'il a comme Citoyen. [...]
[...] » Selon Aristote : pas d'égalité naturelle entre les hommes, certains sont fait pour dominer les autres qui deviennent leurs esclaves. Rousseau : cette inégalité existe mais n'est pas naturelle, elle résulte d'une forme d'habitude : « Tout homme né dans l'esclavage naît pour l'esclavage », « Les esclaves perdent tout dans leurs fers, jusqu'au désir d'en sortir » « S'il y a donc des esclaves par nature, c'est parce qu'il y a eu des esclaves contre nature. » Chapitre 3 : Du droit du plus fort « Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. [...]
[...] » le maître n'assure aucune cohésion. 1[ère] convention : existence d'un peuple : « cet acte étant nécessairement antérieur à l'autre [la soumission à un chef] est le vrai fondement de la société. » Chapitre 6 : Du pacte Social Les hommes se réunissent pour parvenir à subsister : « comme les hommes ne peuvent engendrer de nouvelles forces, mais seulement unir et diriger celles qui existent, ils n'ont plus d'autre moyen pour se conserver, que de former par agrégation une somme de forces qui puisse l'emporter sur la résistance, de les mettre en jeu par un seul mobile et de les faire agir de concert. [...]
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