Fiche de lecture du texte Conjonctures sur les débuts de l'histoire humaine de Kant
[...] « on peut les [les conjectures] tirer de l'expérience, en postulant que la nature à ses premiers débuts n'a été ni meilleure ni pire que nous la trouvons aujourd'hui » Conjecture = « imagination accompagnée de la raison » Point de départ de l'histoire humaine Homme pris « à son complet développement » : capable de se passer de soins maternels ; en couple, mais un couple unique (pour éviter les conflits) Déjà capable de se servir de ses forces : « Le premier homme pouvait donc se tenir debout et marcher ; il savait parler, je dis même s'exprimer, c'est-à-dire parler en enchaînement des concepts, donc penser. [...]
[...] » 2[ème] progrès accompli par la raison : le détachement de l'instinct sexuel Intervention de la raison : découverte de la capacité d'imagination et de la capacité à retenir ses pulsions (« L'homme trouva bientôt que l'excitation sexuelle [ . ] était susceptible de se prolonger et même de s'accroître sous l'effet de l'imagination, qui fait sentir son action avec d'autant plus de mesure [ . [...]
[...] A.-BA, et doit encore une fois refaire tout le chemin déjà parcouru) » - « la marche de l'espèce humaine pour remplir toute sa destination semble de ce fait incessamment interrompue et risque continuellement de retomber dans la brutalité primitive » « L'homme dut, par ses propres moyens, sortir de la brutalité primitive où le plaçaient ses dispositions naturelles et, en s'élevant au-dessus d'elles, faire néanmoins attention de ne pas les contrarier ; c'est un art qui ne peut s'apprendre que tardivement, et après bien des tentatives infructueuses : pendant ce laps de temps, l'humanité gémit sous le poids de maux que, par inexpérience, elle se cause à elle-même. [...]
[...] ] que l'objet est soustrait au sens ») Comme si l'homme avait inventé la frustration pour inventer un désir de l'autre Refus de l'immédiateté = « habile artifice qui conduisit l'homme des excitations purement sensuelles vers les excitations idéales, et peu à peu du désir purement animal à l'amour » Naissance du « goût du beau » permis par la décence : importance du vêtement qui permet de se donner à l'autre d'abord par la vue « fondement de la sociabilité » 3[ème] progrès accompli par la raison : « l'attente réfléchie de l'avenir » Rapport au temps et à la mort 2 effets : assure la supériorité de l'homme sur les autres animaux par sa capacité à se préparer pour l'avenir / « source intarissable de soucis et de peines que l'avenir incertain fait surgir, et auxquels tous les animaux sont soustraits » L'animal est libre par rapport à l'idée de mort = nous sommes asservis à cette idée de mort 4[ème] progrès accompli par la raison : l'homme comprit « qu'il était proprement la fin de la nature, et que rien de ce qui vit sur terre ne pouvait lui disputer ce droit » L'homme prend conscience de sa supériorité sur toutes les autres espèces Homme à homme : notion de semblable = homme-animal : relation de supérieur-inférieur. Homme = fin, pas un moyen pour atteindre une fin : « l'homme venait d'atteindre l'égalité avec tous les autres êtres raisonnables [ . [...]
[...] » La raison permet de surmonter la paresse par l'endurance et le zèle La simplicité conduirait plutôt à la paresse, la raison introduit l'ambition qui permet de dépasser cette simplicité l'homme perd sa simplicité La peur de la mort est surmontée (mais pas perdue) par une forme d'oubli, mais aussi par le risque et le courage Triple grandeur de l'homme (travailleur, ambitieux et courageux) qui n'aurait pas été possible sans le dépassement des 3 par la raison « passage de la rusticité d'une créature purement animale à l'humanité », « de la tutelle de la nature à l'état de liberté » Avec la raison est apparu le mal « L'histoire de la nature commence donc par le Bien, car elle est l'œuvre de Dieu ; l'histoire de la liberté commence par le Mal, car elle est l'œuvre de l'homme. » Changement plutôt négatif pour l'individu, mais positif pour l'espèce : « En ce qui concerne l'individu qui, faisant usage de sa liberté, ne songe qu'à soi-même, il y eut perte lors de ce changement ; en ce qui concerne la nature, soucieuse d'orienter la fin qu'elle réserve à l'homme en vue de son espèce, ce fut un gain. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture