Cet ouvrage, la crise des sciences, justifie la phénoménologie transcendantale par l'évolution de la science. La nécessité d'une critique phénoménologie résulte des crises mêmes que traverse la science et où elle perd le sens des propositions qu'elle établit en se transformant en une technique universelle (...)
[...] Si elle y renonçait, elle admettrait de l'obscur donc de l'impénétrable pour la raison qui pour Husserl s'identifie avec l'évidence. Et elle ne peut renoncer à l'évidence car elle procède originellement du souci qu'à l'homme de constituer librement son existence. L'évidence et la raison sont la manifestation même de la liberté. Dans l'antiquité le savoir était une manière d'être libre, de n'accepter que le raisonnable. Les intentions générales d'Husserl Husserl retrouve par delà le mécanisme et le matérialisme simplistes du siècle des lumières, une aspiration à se libérer par la raison. [...]
[...] La crise de la science est la crise de l'humanité en nous. La phénoménologie comme solution au problème La lutte pour la vérité, la dignité de l'esprit Le je suis n'est véritablement humain que s'il se découvre comme raison, c'est-à-dire, comme une liberté. Le soi-même de l'homme n'est véritable que dans la lutte pour la vérité. Au lieu de constater le je suis le moi pour être libre, doit être explicité comme un foyer d'évidence. La philosophie et particulièrement la phénoménologie est une lutte de l'humanité pour se comprendre elle-même, la révélation de la raison universelle innée à l'humanité en tant que telle. [...]
[...] Si nous reprenons la formulation du problème central, nous dirons que la phénoménologie est l'aboutissement de toute la culture occidentale dont elle devient l'auto-conscience. Conclusion de l'étude Dans le but de conclure l'étude du philosophe, nous dirons qu'Husserl présente la phénoménologie comme motivée par la nécessité de ramener toutes sciences à des principes, certain de considérer chaque objet en fonction de la conscience. La science première qu'il semble ainsi chercher est première dans un sens nouveau. Il apporte une nouvelle notion du fondement scientifique qui revient à situer la science elle-même dans les perspectives d'une pensée maîtresse d'elle-même, responsable et libre. [...]
[...] Un savoir universel, seul moyen pour l'esprit d'être soi-même libre à l'égard du monde. C'est pourquoi la science n'est elle-même que dans la mesure où elle demeure une branche de la science universelle. La crise de la science comme crise de l'humanité en nous La phénoménologie est une méthode pour saisir tout ce qui implique une pensée comme ses propres horizons. Elle détermine dans quel sens et dans quelle mesure chaque type de vérité est intuitif. Elle permet ainsi de reconstituer le monde tel qu'il est dans la liberté de l'évidence. [...]
[...] La réduction transcendantale consiste à suspendre toute croyance immédiate en l'existence des choses. Cette réduction nous montre qu'il n'y a de phénomène que pour une conscience. La réduction est dite transcendantale en ce qu'elle dévoile la conscience comme ce sans quoi les phénomènes n'auraient aucun sens et aucun être. Le problème central La phénoménologie comme l'aboutissement de toute culture occidentale Husserl voit dans la phénoménologie l'aboutissement de toute la culture occidentale dont elle devient l'auto-conscience, le philosophe est le fonctionnaire de l'humanité. [...]
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