Une fiche de lecture sur le livre Ethique de Spinoza, cette fiche reprend chronologiquement les éléments du livre et le questionnement philosophique.
[...] Aussi, plus un homme aime quelqu'un et plus il fera en sorte de lui faire du bien, de lui faire procurer de la joie. Mais aussi négatif et le pousser à mal agir Mais autrui peut également développer un aspect négatif des hommes, un sentiment d'envie et de jalousie par exemple car si quelqu'un tire de la joie de quelque chose qu'un autre homme ne peut pas posséder, alors ce dernier fera en sorte que cette personne ne possède plus cette chose dans le but de se l'accaparer. [...]
[...] Les trois affections primitives (désir, joie, tristesse) conduisent donc à des affections et des fluctuations de l'âme, Spinoza a évoqué les affections qui lui semblaient être les plus importantes, mais il en a omis beaucoup, comme le dégout et la lassitude, ou les troubles extérieurs qui affectent le corps. Quelques définitions d'affections importantes : « Le désir est l'essence même de l'homme » et le désir « est l'appétit avec conscience de lui-même » il s'agit donc de toutes les impulsions, appétits, efforts de l'homme. « La joie est le passage de l'homme d'une moindre à une plus grande perfection » « La tristesse est le passage de l'homme d'une plus grande à une moindre perfection » La perfection est l'essence même d'une chose. [...]
[...] ) car « une affection quelconque d'un individu diffère de l'affection d'un autre, autant que l'essence de l'un diffère de l'essence de l'autre ». Les trois affections primitives : le désir, la joie et la tristesse Chaque affection se définit comme une joie ou une tristesse pour quelque chose, ce sont donc deux affections principales et fondamentales selon Spinoza puisqu'elles déterminent toutes les autres affections de l'homme. De fait, quand l'âme éprouve de la considération pour elle-même et pour sa puissance d'agir, c'est-à-dire un amour pour elle, alors elle est joyeuse car elle parvient plus facilement à distinguer et faire accomplir les actions du corps et l'homme ressent de la joie. [...]
[...] « L'amour et une joie qu'accompagne l'idée d'une cause extérieure », cette définition caractérise l'essence même de l'amour selon Spinoza. « La haine est une tristesse qu'accompagne l'idée d'une cause extérieure ». Définition générale des affections : Une affection est une passion de l'âme, une idée confuse de l'âme qui affirme la force d'exister du corps, et qui conduit l'âme à être déterminée à penser à telle ou telle chose plutôt qu'une autre. Les affections modifient la puissance d'agir du corps (l'accroît ou la diminue, la seconde ou la réduit), et l'âme cherche à accentuer cette puissance d'agir donc elle cherche plutôt à développer des affections liées à la joie afin de la rendre heureuse. [...]
[...] Aussi, la joie qui nait de sa propre considération est l'amour propre ou le consentement de soi. La diversité des affections Il existe autant d'affections, d'espèces de joie, de tristesse, de désir, fluctuation de l'âme, que d'espèce d'objet par lesquels les hommes sont affectés, car les passions sont variées et les objets de la joie ou de la tristesse peuvent être très différents. Ainsi, la gourmandise, l'avarice, l'ambition, la lubricité et l'ivrognerie sont des espèces d'affections qui désignent un amour et un désir immodéré (de la chère, de la boisson, du coït . [...]
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