Éthique à Nicomaque, Aristote, bonheur, vertu, science, science politique, raisonnement, bien
L'objectif de cet écrit est de résumer les idées principales des deux premiers livres de l'Éthique à Nicomaque, un ouvrage classique d'Aristote, un des représentants les plus importants de la philosophie grecque classique et disciple de Platon à l'Académie. Il s'agit d'un ouvrage qui traite à la fois de la politique, mais aussi de l'éthique et de l'économie. L'objectif principal de l'auteur dans cet ouvrage est de partir à la recherche du sens de la vie et de sa fin ultime, c'est-à-dire, le bonheur. Il s'interroge donc sur les conduites à adopter pour atteindre le bonheur. À continuation, nous allons nous pencher sur le résumé des deux premiers livres. Dans le premier livre, le philosophe revient sur la définition du bonheur comme un bien suprême. Dans le deuxième, il recherche la signification de la vertu.
[...] Comme le bonheur passe par des actions concrètes, il dépend de chaque individu comment il s'en approche. En tant qu'individus vivant dans un monde très imparfait, nous subirons très probablement des coups bas complètement imprévus. Cela ne peut pas être empêché, mais ce qui importe, c'est de les prendre avec beaucoup de sagesse. Dans le deuxième livre de son ouvrage, Aristote poursuit sa réflexion sur le bonheur comme une vertu. Il réfléchit sur cette notion de vertu, en établissant une distinction dichotomique. [...]
[...] Celle-ci vient donc remplacer, substituer la question initiale sur la manière d'atteindre le bonheur. Le philosophe nous partage alors un autre principe fondamental de son raisonnement : ce n'est pas en professant les vertus que nous allons les accomplir. En effet, leur accomplissement ne peut se faire qu'à travers des actions concrètes. C'est donc seulement si on agit selon les principes éthiques qu'on peut effectivement être vertueux. Il donne l'exemple des jeux olympiques. Selon lui, il ne suffit pas d'être le plus musclé, le plus fort, ou même le plus beau pour remporter une médaille d'or : seuls ceux qui prennent effectivement part aux compétitions peuvent y prétendre. [...]
[...] Cela signifie aussi que le bien est une fin, un objectif à atteindre. Un bien peut être atteint à travers d'actions qui mènent vers son accomplissement, et il en dérive donc que, s'il y a différents biens, il y a également une multiplicité d'actions pour les atteindre. Aristote enchaîne son raisonnement en expliquant que si les êtres humains vivent dans un monde qui se caractérise par l'existence de différents biens, un besoin s'impose : celui d'avoir une certaine hiérarchie, avec différents biens à la base et un seul bien suprême. [...]
[...] Si un public jeune s'intéresse à la science politique, pour Aristote, il ne sera pas en mesure de contrôler ses passions et ses pulsions, ce qui fera qu'il lui sera extrêmement compliqué de dépasser le stade théorique pour aller vers une application vraiment pratique. A ce stade du raisonnement, nous connaissons déjà le niveau de certitude de la science politique, et on sait déjà que c'est la science suprême. Cependant, qu'en est-il de son objet ? Quel est donc ce bien suprême dont Aristote nous parle ? [...]
[...] La dernière vie correspond à la contemplation. Aristote se pose alors nouvellement la question de savoir quel est le bien suprême. Les honneurs ne peuvent pas correspondre à ce bien suprême, tout simplement parce que les honneurs correspondent au mérite personnel. Les mérites personnels correspondent à des vertus, et ils sont donc supérieurs aux honneurs. Cependant, comme le démontre l'exemple de Socrate, condamné par sa cité malgré ses vertus indiscutables, la vertu ne correspond pas non plus au bien suprême. [...]
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