La personnalité se compose de l'ensemble des comportements caractérisant une personne, c'est le caractère propre à une personne. Une personne peut entièrement se considérer comme tel au moment où son « moi » est pleinement construit. Elle sait qui elle est, pourquoi elle existe, est confiante… mais cette constitution du « moi » n'est pas chose facile. Elle se fait dès le plus jeune âge et cela à toutes les secondes de la vie. Et c'est cette personnalité qui va déterminer notre existence effective. Sans cette personnalité, on remettrait en cause notre existence et on ne saurait faire des choix essentiels à la vie en général.
Jean-Paul Sartre défend fermement l'humanisme de l'existentialisme qui est un courant de pensée qui suppose que l'homme pour exister doit faire des choix, et qu'il n'y a pas de déterminisme en fin de compte. Et Sartre met en exergue cette pensée dans un grand ouvrage qu'il a écrit un intitulé « L'enfance d'un chef », un ouvrage qui conte l'histoire d'un garçon devenu grand qui est à la recherche de lui-même et qui n'a pas su construire sa personnalité, son « moi » et qui est dans une sorte de brouillard qu'il essaie en vain de s'en dégager. En fait, il se cherchait au mauvais endroit et qu'il avait peur de faire face à sa responsabilité.
[...] Il ne savait que faire de sa vie, ce présent encombrant et lourd pour ses petites épaules. Il se cherchait dans l'homosexualité, dans les aventures, dans l'extrémisme, dans la violence, dans le sexe, dans l'arrogance mais on a l'impression qu'il ne se cherche pas au bon endroit, là où il devrait chercher effectivement : au fond de lui-même car il n'est pas si creux et vide qu'il ne le pense. Il a des principes et les respecte et certaines fois fait preuve de maturité. [...]
[...] Jean-Paul Sartre (1905-1980) était un grand écrivain du 20e siècle. Il a écrit en 1936 L'imagination qui est un ouvrage très philosophique, en 1938 La Nausée et en 1939 Le Mur Il écrit aussi des pièces de théâtre comme Huis-clos en 1945. Et son ouvrage Les mots apparu en 1964 lui a valu le Prix Nobel de littérature. Les ouvrages de cet écrivain sont atypiques et inspirés. L'ouvrage, L'enfance du chef est la dernière et la plus longue des cinq nouvelles qui composent le recueil intitulé Le mur, paru en janvier 1939- les quatre autres étant le Mur, La chambre, Erostrate, Intimité Cet ouvrage est assez complexe et importun. [...]
[...] Il désirait Fanny, la petite amie de son ami. Il avait ce besoin de vouloir toujours autant. Lucien est cet être qui veut tout dominer et avoir le pouvoir : il n'aime pas le Bon Dieu car il a le pouvoir et il sait tout, pas lui. Il n'aime pas sa mère car il s'est rendu comme qu'elle ne l'appartenait pas. Il n'aime pas son père car il était plus puissant que lui et il se sentait dans son ombre et car il possédait sa mère qu'il désirait. [...]
[...] Il doute de l'existence, de la véracité des choses il se disait : Je me demande pourquoi j'existe C'est l'affirmation qui revient souvent. Il se posait souvent de questions d'une étrangeté Est-ce que je me gobe ? Qui suis-je C'est l'expression la plus absolue d'un mal-être et d'une méconnaissance de soi. Il n'a pas su donner un sens à sa vie, il préfère se cacher derrière l'idée selon laquelle rien n'existe, c'était plus facile et moins imposant. La réalité le faisait fuir. [...]
[...] En effet, on voit que l'auteur ne pense pas qu'une personne soit née pour être un tel ou une telle, mais le milieu social va influencer son développement. L'individu nait pur et neutre est c'est la société qui va le forger pour faire de lui ce qu'il sera. L'ouvrage relatif à une analyse psychologique, sociologique, historique et personnelle d'un personnage atypique ayant un comportement insolite nous montre un Sartre sadique et obscène qui s'est matérialisé à travers Lucien, une personne répugnante et scabreuse qui se cache derrière un masque de pudeur. [...]
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