discours, origines, fondements, inégalité, hommes, Jean-Jacques Rousseau
Jean-Jacques Rousseau est né à Genève d'une famille d'horloger en 1712, il fut orphelin de mère peu après sa naissance et fut abandonné par son père à l'âge de dix ans, cela le poussa à une vie errante qui le mena notamment en Savoie. C'est là qu'il apprit, lit beaucoup, emmagasina des connaissances, réflexions, sans cohérence véritable, qu'il accumula également des expériences sans trop savoir quoi en faire. Il s'installa à Paris en 1742. Là, il présenta une méthode de notation musicale qu'il avait inventée, sans succès. Il fréquenta le milieu littéraire et rencontra notamment Diderot, Condillac, Grimm et d'Alembert avec qui il se lia. Rousseau rédigea des articles de musique pour l'Encyclopédie de Diderot. L'illumination arriva assez tard, vers 35 ans, lorsque Rousseau décida de répondre à un concours proposé par l'Académie de Dijon sur le sujet du rôle civilisateur des arts et lettres avec son Discours sur les sciences et les arts de 1750. La thèse défendue par Rousseau était l'antagonisme entre la civilisation et la vertu. Ce fut le début de son œuvre philosophique. Ce discours eut un retentissement véritable et valut à Rousseau une immédiate notoriété.
[...] Enfin, on peut dire que le centre de l'œuvre rousseauiste se situe dans son essai philosophique, Du Contrat social, de 1762. Cependant, il ne faut pas y voir une sorte de concentration de toutes les idées de Rousseau car cet ouvrage doit être interprété en gardant à l'esprit toutes ses autres œuvres. Dans ce livre, Rousseau établit que toute légitimité politique se base sur la communauté et la volonté générale. Pour que personne ne se prive au profit d'un autre de sa liberté morale et civique, il est souhaitable que soit conclu un pacte entre les hommes. [...]
[...] Rousseau rédigea des articles de musique pour l'Encyclopédie de Diderot. L'illumination arriva assez tard, vers 35 ans, lorsque Rousseau décida de répondre à un concours proposé par l'Académie de Dijon sur le sujet du rôle civilisateur des arts et lettres avec son Discours sur les sciences et les arts de 1750. La thèse défendue par Rousseau était l'antagonisme entre la civilisation et la vertu. Ce fut le début de son œuvre philosophique. Ce discours eut un retentissement véritable et valut à Rousseau une immédiate notoriété. [...]
[...] Son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes dont il est question ici, vint en réponse à une question posée par l'Académie de Dijon : « Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ? ». Cet essai philosophique, d'une centaine de pages, fut commencé en 1752 et publié en 1755. Il suscita quelques critiques notamment chez Voltaire qui écrivit sur une lettre : « J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain ( . [...]
[...] En contrepartie, la communauté garantit la sécurité et le respect des règles et des droits. Rousseau s'inspira en partie des idées de Montesquieu et des théories de Hobbes et Locke. Du Contrat social apparait comme essentiel dans l'histoire des idées politiques puisque des révolutionnaires comme Robespierre ou Saint-Just y trouveront une source d'inspiration, ainsi que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Rousseau, critique de la pensée de son époque D urant son Discours, Rousseau parle de plusieurs auteurs, il s'inspire de leur pensée, la complète ou encore la critique. [...]
[...] Il faut trouver une solution qui permette de retrouver une liberté perdue : le contrat social. Celui-ci entérina l'inégalité de richesse préexistante puisque, selon Rousseau, c'est le riche qui l'instaura de façon à se protéger des guerres incessantes qui touchaient sa propriété : « Unissons-nous, leur dit-il, pour garantir de l'oppression les faibles, contenir les ambitieux, et assurer à chacun la possession de ce qui lui appartient. Instituons des règlements de justice et de paix auxquels tous soient obligés de se conformer, qui ne fassent acception de personne, et qui réparent en quelque sorte les caprices de la fortune en soumettant également le puissant et le faible à des devoirs mutuels. [...]
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