Le Discours sur l'origine et les fondements des inégalités parmi les hommes est, initialement, rédigé en réponse à la question de l'Académie de Dijon. Cependant Rousseau ne destine pas son Discours à être le vainqueur du concours mais au genre humain en général.
Tout au long de son ouvrage, Jean-Jacques Rousseau est animé d'une seule volonté : il veut faire jaillir aux yeux de l'Homme civil la vérité sur son propre état. Effectivement, Rousseau est convaincu que l'Homme sauvage, dans l'état de Nature, est le seul état dans lequel les Hommes sont en harmonie, car il n'existe pas de compétition entre les Hommes et surtout il n'y a pas de dépendance entre deux Hommes ce qui annihile toute domination et inégalité. Mais pour Rousseau l'Humain possède un « don » : la perfectibilité qui va lui permettre d'évoluer à mesure que les difficultés vont se présenter à lui, ce qui propulse lentement l'espèce Humaine à un état de Nature Historique marqué par la mise en société des Hommes de façon ponctuelle. Cependant, l'Homme n'arrête pas là son évolution et développe la propriété qui marque l'avènement de l'état social et de toutes les inégalités et vices qui en découlent.
[...] Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité entre les hommes, Rousseau Le Discours sur l'origine et les fondements des inégalités parmi les hommes est, initialement, rédigé en réponse à la question de l'Académie de Dijon. Cependant, Rousseau ne destine pas son Discours à être le vainqueur du concours, mais au genre humain en général. La première partie a pour objet l'étude de l'Homme à l'état de Nature, Rousseau étudie l'aspect physique de l'Homme sauvage puis son aspect métaphysique et moral. [...]
[...] La première partie de son Discours s'intéresse à l'Homme de la nature ou sauvage. Rousseau nous décrit un Homme sauvage à la fois puissant physiquement, il rivalise avec les animaux soit de force ou de ruse. Cet Homme ne souffre guère de maladie, car il ne connaît pas la médecine qui en élimant certaines maladies en a fait apparaître de bien pire encore. De plus, Rousseau avance que la Nature guérit très bien les blessures sans aucune aide et prend l'exemple des chasseurs. [...]
[...] Cependant, d'après les découvertes scientifiques actuelles, il semble bien que l'Homme vivait en société bien avant les premiers enclos, sinon comment expliquer les migrations des Hommes il y a des milliers d'années, lorsqu'ils n'étaient encore que des chasseurs et suivaient le gibier ? Il semble alors de rigueur d'attribuer à ces Hommes non soumis à la propriété des connaissances et une réflexion bien supérieure à celle que Rousseau leur a donnée. La réponse se trouve peut-être chez Kant qui donne à l'Homme la faculté de s'assembler en groupe pour être plus fort, mais aussi de rester un individu dès que le groupe n'est pas requis à sa survie. [...]
[...] La propriété est selon Rousseau le concept qui fait passer l'état de Nature à celui de société civile. Mais ce concept présuppose d'autres idées qui aboutissent à son apparition. L'auteur nous explique ce cheminement. La condition de l'Homme naissant est assez animale sans l'être complètement, car à sa différence l'Homme a conscience de son existence et tout comme l'animal son premier soin est de se conserver et de se reproduire. Cependant, les premières difficultés que rencontre l'Homme dans la nature le poussent à chercher des solutions, il développe sa raison: il obéit au concept de perfectibilité. [...]
[...] Nous allons également aborder le thème de la perfectibilité de l'Homme que Rousseau nous établit comme étant un don que chaque Homme possède. L'auteur pense que c'est la source de tous les maux de l'Homme. Il le définit comme le processus de socialisation. Certes ce processus sociabilise l'Homme en le dénaturant si l'on convient que plus l'Homme s'approche de l'état Civil moins il est naturel. Or si cette faculté est naturelle, il est paradoxal de dire qu'elle est à l'origine de tous les maux. [...]
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