René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français du XVIIe siècle. Scientifique reconnu notamment pour sa découverte de différents principes sur l'optique géométrique, il est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne et se fait le théoricien du Cogito et du dualisme de l'esprit et du corps. "Le Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences", qui paraît pour la première fois en juin 1637, est le premier ouvrage publié par Descartes. C'est également le plus riche par la variété de sujets qu'il aborde. Ce texte montre de nombreux enjeux philosophiques tels que ''comment atteindre la vérité?", "qu'est-ce que l'Homme?" ou encore "l'existence de Dieu est-elle justifiable ?"
[...] Cette morale transition'' peut être résumée en trois principes simples. Tout d'abord, pour Descartes, il faut se plier aux coutumes de son pays, aux préceptes de sa religion et aux opinions les plus modérées des gens les plus sensés avec lesquels il doit vivre. Descartes, en évitant les excès, évite de s'engager dans une vie qu'il pourrait, après avoir analysé ses jugements, estimés déraisonnables. Le second principe est de rester ferme sur ses choix d'opinions pour échapper aux repentirs et aux remords. [...]
[...] C'est cette entité que Descartes nomme 'Dieu'. Il la définit par la somme de toutes les perfections connues sur la Terre ou imaginées par l'Homme. De plus, Descartes considère Dieu comme une composition de l'intelligence et du corps, tandis que l'intelligence est considérée à l'époque comme quelque chose de distinct par rapport au corps, la déduction de Descartes est donc que l'être parfait ne peut être qu'esprit et que le reste, dont la matière, émane de la puissance de cet esprit. [...]
[...] Cela donne alors ''cogito ergo c'est-à-dire en latin, pense donc je suis'', célèbre maxime de Descartes. Cette certitude apparaît alors tellement claire que ne peut être que vrai d'après le raisonnement précédemment expliqué. Descartes définit donc l'Homme comme une substance donc la nature est de penser indépendamment du corps. C'est alors à ce moment qu'il introduit l'idée d'une vision dualiste de l'Homme c'est-à-dire une séparation du corps et de l'esprit. Cette thèse s'oppose à la thèse matérialiste qui voit l'Homme uniquement comme un corps. [...]
[...] Cette analyse nécessite de la part de Descartes, une grande rigueur méthodique, résultat d'une association de trois grandes méthodes reconnues de raisonnement qui sont la logique, la géométrie et l'algèbre. À partir de ces trois méthodes, Descartes pose les quatre piliers de sa nouvelle méthode. Le premier consiste à admettre une idée vraie, si et seulement si, cette dernière est claire pour lui, dans son esprit dans le but que le doute ne puisse pas agir ou qu'il n'y ait pas de prise. [...]
[...] Ce dernier n'existe que pour douter: il ne conduit qu'à une incertitude perpétuelle et n'apporte rien à l'Homme. Le doute cartésien, au contraire, cherche une certitude suffisamment évidente pour lui résister et ainsi être considéré comme quelque chose absolument vrai. C'est à partir de ce moment que Descartes commence à rejeter toutes les démonstrations mathématiques, qui, bien que lui paraissant tout à fait fiables, peuvent quand même contenir des erreurs. Son doute est ensuite porté sur toutes les choses fruits d'un songe ou de la morale telles que la matière sensible. [...]
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