Ces méditations sont un cheminement philosophique censé durer une semaine (une méditation par jour), dans lequel Descartes nous fait part de son expérience dans la quête de la vérité - à nous de la reproduire ou non. Chaque méditation est consacrée au traitement d'un problème (ou ensemble de problèmes) particulier(s). Il peut être utile de mentionner que cette oeuvre a été publié en 1641, huit ans après la condamnation de Galilée par l'inquisition, notamment en regard des troisième et cinquième méditations (...)
[...] Descartes va par la suite utiliser ce critère pour prouver une nouvelle fois l'existence de Dieu. La preuve ontologique de l'existence de Dieu A première vue, le fait de concevoir Dieu ne garantit pas de son existence, car il a déjà été expliqué que l'essence est séparée de l'existence. Mais dans une perspective scientifique, Descartes démontre le contraire, grâce au raisonnement suivant : Dieu est conçu comme un être parfait (cf 3e méditation) ; or, l'existence est une des différentes formes de la perfection. [...]
[...] La perfection de cette seconde faculté est pour beaucoup dans l'erreur, car la volonté étant beaucoup plus ample et plus étendue que l'entendement, je ne la contiens pas dans les mêmes limites, mais je l'étends aussi aux choses que je n'entends pas L'erreur est donc une alliance entre un défaut de l'entendement et un mauvais usage du libre-arbitre, qui s'exerce en dépit de l'obscurité. L'attitude scientifique Pour que la recherche scientifique soit menée à bien, la connaissance de l'entendement doit toujours précéder la détermination de la volonté Pour être certain de ne pas se tromper, il faut s'abstenir de juger des choses que l'on ne conçoit pas de façon claire et distincte. Descartes marque une différence entre le plus bas degré du libre-arbitre et la science. [...]
[...] Or, on ne peut se fier aveuglément aux inclinations et, en beaucoup de cas, on remarque aisément une différence entre l'objet et l'idée. Preuves de l'existence de Dieu Descartes s'intéresse par la suite à l'idée d'un Dieu souverain, infini, omniscient, omnipotent, etc., car elle lui semble contenir plus de réalité objective que les idées qui représentent des substances finies. Afin qu'une idée contienne une telle réalité objective plutôt qu'une autre, elle doit sans doute avoir cela de quelque cause dans laquelle il se rencontre pour le moins autant de réalité formelle que cette idée contient de réalité objective Or, cette idée ne saurait venir du néant, car aucune cause ne peut se trouver dans le néant. [...]
[...] Il en va de même pour les affections : même si nos désirs sont dirigés vers des choses qui ne sont qu'illusion, il est vrai que nous désirons ces choses. Conséquemment, seuls les jugements peuvent comporter des erreurs, et la principale d'entre-elles consiste dans le fait de juger que les idées qui sont en nous sont absolument semblables à des choses qui sont hors de nous. Parmi ces idées, Descartes en distingue trois catégories apparentes : celles dont la naissance coïncide avec notre propre naissance, celles qui nous viennent de l'extérieur (de dehors et celles qui sont faites par nous-mêmes. [...]
[...] Ainsi, il ne saurait être cet assemblage de membres que l'on appelle le corps humain En poursuivant son examen, il aboutit à l'évidence qu'il n'est qu'une chose qui pense. La difficulté de connaître les corps Pour approfondir la connaissance des corps, Descartes utilise l'exemple d'un morceau de cire. Ce morceau présente les différentes caractéristiques que l'on attribue au corps, mais quand on l'approche d'une source de chaleur, il change complètement d'apparence. Pourtant, il est évident qu'il s'agit toujours de la même cire. Il apparaît donc que la perception que nous en avons grâce à nos sens est erronée. [...]
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