L'Atlantide a toujours fasciné l'imagination humaine. Ce mythe a été rapporté par Platon (427-348), dans deux dialogues, le Timée et le Critias. C'est dans ce dernier livre que le philosophe grec raconte la décadence du peuple atlante. Platon dit tenir cette histoire de Critias, le cousin de sa mère ; et Critias, lui-même dit rapporter les propos de Solon qui raconte les paroles d'un prêtre égyptien de la ville de Saïs.
Bien que cette fable (si c'en est une) est à la portée de tous ceux qui savent lire, elle interroge, et encore aujourd'hui. Le Critias est resté inachevé ou perdu. Il se termine avec la réunion des dieux pour punir les Atlantes.
Le sens profond de ce texte peut nous échapper. La majorité des historiens, derrière Pierre Vidal-Naquet affirment que le Critias met en scène deux Athènes : l'Athènes de l'âge d'or qui vainc l'Atlantide et l'Athènes en devenir (l'Atlantide).
Comment un peuple prospère peut-il sombrer dans la décadence ?
Le texte se compose de deux paragraphes : le premier explique la prospérité des Atlantes et le second sa déchéance.
[...] On peut donc supposer que Platon identifie le peuple Atlante aux Athéniens, et indique sa préférence vers l'aristocratie. Pour lui, l'adoption de la démocratie est un signe de décadence. Platon raconte qu'au fil des générations, la part divine initialement présente dans les rois atlantes disparaît pour laisser place à la véritable nature humaine à 19). En effet, les rois atlantes sont d'abord, on l'a vu, des fils de Poséidon. Mais la sagesse divine disparaît au fur et à mesure que la dynastie atlante s'agrandit. [...]
[...] Il se termine avec la réunion des dieux pour punir les Atlantes. Le sens profond de ce texte peut nous échapper. La majorité des historiens, derrière Pierre Vidal-Naquet affirment que le Critias met en scène deux Athènes : l'Athènes de l'âge d'or qui vainc l'Atlantide et l'Athènes en devenir (l'Atlantide). Comment un peuple prospère peut-il sombrer dans la décadence ? Le texte se compose de deux paragraphes : le premier explique la prospérité des Atlantes et le second sa déchéance. [...]
[...] Depuis que Platon a écrit le Timée et le Critias, le mythe de l'Atlantide n'a cessé de susciter le doute. Déjà au IVe siècle, Aristote, disciple de Platon, mettait en doute la parole de son maître. Aristote n'avait-il pas compris la métaphore ? A moins qu'il ne s'agisse pas d'une métaphore et que les historiens se trompent. L'Histoire n'est pas une science exacte et il est impossible d'affirmer avec une certitude absolue d'avoir trouvé la vérité sur quelque sujet que ce soit. [...]
[...] 18) de ceux qui sont incapables de discerner le genre de vie qui conduit véritablement au bonheur (l. 20). Là encore il compare le philosophe, l'aristoï, au peuple, le démos. Selon Platon, les philosophes (qui font preuve de discernement) sont les meilleurs, les plus aptes à gouverner. Le meilleur juge reste Zeus, le dieu suprême. Il est au centre de l'univers (l. il voit tout, il sait tout. Il décida de punir les Atlantes pour les faire réfléchir et les ramener à plus de modération (l. [...]
[...] Il voulut leur appliquer un châtiment afin de les faire réfléchir et de les ramener à plus de modération ; il réunit à cet effet tous les dieux, dans leur plus noble demeure qui se trouve au centre de l'univers et qui a vue sur tout ce qui participe au devenir. Et les ayant rassemblés, il leur dit : (le manuscrit de Platon finit sur ces mots) Platon, Critias Commentaire du texte La décadence d'un peuple in Platon, Critias L'Atlantide a toujours fasciné l'imagination humaine. [...]
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