Controverse récente : les fondements de la morale proviennent-ils de la raison (argumentation, induction) ou du sentiment (sensation immédiate), et la morale ne s'applique-t-elle qu'à l'espèce humaine ou bien à tout être raisonnable? A l'appui de la thèse du fondement raisonnable, nous trouvons les multiples controverses et arguments qui montrent que cela n'est pas qu'une question de goût. On peut arguer à l'inverse de l'impuissance de la raison à aboutir à une conclusion, ainsi que du caractère “aimable” de la vertu et “odieux” du vice. La morale doit donc inculquer par des représentations des habitudes vertueuses. Or, la raison seule n'a pas de force sur l'esprit de l'homme, elle ne peut motiver de comportements vertueux. On peut imaginer une combinaison: la morale dépend en dernière instance du sentiment, mais la raison est nécessaire pour éprouver le sentiment approprié. On utilisera comme méthode l'examen des actes reconnus universellement comme méritant, et on essayera d'en dégager des circonstances communes, et de là des principes éthiques universels. On suit donc une démarche scientifique et expérimentale.
[...] De plus, les passions sont indifférentes aux individus trop lointains pour les affecter, contrairement à la morale. Les sentiments moraux sont capables de dominer l'amour de soi car les hommes ne peuvent rester indifférents aux affaires d'autrui, en raison de l'amour de la renommée et du regard d'autrui, qui donnent plus de valeur aux vertus morales, et qui soutient le regard que nous portons sur nous même Deuxième partie : On a montré que la vertu suscite l'approbation. Correspond-elle pour autant à notre avantage, suscitant ainsi une obligation ? [...]
[...] La raison est utile dans l'évaluation des avantages des décisions morales, particulièrement dans le domaine de la justice, où l'intérêt de la société est souvent difficile à déterminer. Cependant, un sentiment doit se manifester pour nous indiquer les fins. raison nous informe des différentes tendances des actions et l'humanité produit une distinction en faveur de celles qui sont utiles et bénéfiques”. (p.207) Peut-on fonder une théorie morale satisfaisante uniquement sur la raison ? I. Il est impossible de découvrir des faits ou des relations stables à la base de la morale, comme l'exigerait la raison. II. La raison serait nécessaire pour hiérarchiser les obligations morales. [...]
[...] Il y a probablement un sentiment commun derrière le devoir que l'on a pour la société et celui que l'on a pour soi- même. Edition: David Hume, “Enquête sur les principes de la morale”, traduit par Philippe Baranger et Philippe Saltel, Paris Flammarion. [...]
[...] Or, la raison seule n'a pas de force sur l'esprit de l'homme, elle ne peut motiver de comportements vertueux. On peut imaginer une combinaison : la morale dépend en dernière instance du sentiment, mais la raison est nécessaire pour éprouver le sentiment approprié. On utilisera comme méthode l'examen des actes reconnus universellement comme méritant, et on essayera d'en dégager des circonstances communes, et de là des principes éthiques universels. On suit donc une démarche scientifique et expérimentale. Section II: De la bienveillance Première partie. [...]
[...] Ses sentiments réels ne pourraient naître d'un simple effort d'imagination, nous imaginant comme bénéficiaire de ces actes. On doit donc se poser la question des bénéficiaires de l'utilité, qui fonde la morale. En pratique, ce sont toutes les personnes qui bénéficient des actes moraux, et qui ne nous sont pas indifférentes. Deuxième partie : Il y a une inclination plus sociale à la morale, qui n'est pas uniquement motivée par l'amour de soi. Tout ce qui contribue au bien de la société en général obtient notre approbation. [...]
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