ALPHONSE naît à Nîmes dans une famille bourgeoise et commerçante, royaliste et catholique. Il est le seizième enfant de VINCENT et ADELINE DAUDET qui en auront dix sept ! Son père dirige une petite entreprise familiale de soierie. Trois garçons et une fille seulement survivront (...)
[...] Il le restera jusqu'en 1943 car les membres de ce comité des Goncourt le restent à vie. Malgré sa maladie, Alphonse écrira jusqu'à la fin et dictera même à son secrétaire son dernier roman L'immortel en 1886. Il mourra à 57 ans. Les Lettres de mon moulin Cette œuvre d'Alphonse Daudet fait partie de la littérature populaire et reste souvent étudiée à l'école. Les Lettres de mon moulin constituent certainement aujourd'hui le recueil de nouvelles le plus connu de cet auteur. [...]
[...] Bref, un des premiers journaux largement illustré de photos ouvert sur le Monde La stabilité et la notoriété La mort subite du Duc de Morny, en 1865, lui enlève un certain confort matériel car Alphonse perd sa place de secrétaire. Il a 25 ans et rencontre alors Julia Allard (1844 -1940), une jeune fille de bonne famille parisienne. Elle écrit des essais poétiques sous un nom d'emprunt qui paraissent dans une revue qui s'appelle L'Art. Ils se rencontrent au théâtre. En voyant Alphonse, Julia Allard se serait exclamée : [ oh ! Quel est ce garçon, là, à gauche, avec cette chevelure insensée et cet accoutrement ridicule, ce veston en velours gris ? [...]
[...] Ceci dit, certains êtres humains sont doux comme des agneaux et ne feraient pas de mal à une mouche. Alors, à chacun de se méfier des gentils loups pour ne pas tomber dans les pièges qu'ils tendent pour arriver à leurs fins. C'est toujours plus facile d'avoir affaire à de vrais méchants loups qui s'affichent comme tels. A travers des petites histoires apparemment anodines, Alphonse Daudet nous fait part de sa profonde connaissance de la nature humaine. Parfois moqueur, parfois ironique, il utilise l'humour mais cherche à interpeller la conscience du lecteur. [...]
[...] Dix membres composent ce comité qui se réunit tous les mois depuis 1914 au restaurant Drouant à Paris Sa notoriété le pousse à écrire de plus en plus : il publie Jack (1876), le Nabab (1876), Numa Roumestan (1881). Son salon devient un lieu incontournable de l'univers des lettres. Dès 1879, il est atteint d'une maladie incurable qui touche la moelle épinière. Son fils, Léon, alors étudiant médecine, le soigne du mieux qu'il peut. Léon Daudet épousera d'ailleurs Jeanne, la petite-fille de Victor Hugo7 et le Tout-Paris se pressera à ce mariage. En mémoire de son père, Léon Daudet sera l'un des dix premiers membres de l'Académie Goncourt dès 1903. [...]
[...] Il recherche du travail et par relations, il trouve un emploi de maître d'études au collège d'Alès dans le Gard. Il retrouve ainsi le Sud de la France et cette région qu'il a toujours regrettée. Mais la solitude, les blessures du passé, sa condition modeste et des histoires sentimentales le poussent à une tentative de suicide Une vie parisienne mouvementée Alphonse se rétablira et quittera ensuite Alès pour rejoindre son frère Ernest qui vit à Paris. Celui-ci essaie de gagner sa vie en écrivant. Il lui fait connaître la capitale et les milieux littéraires et artistiques. [...]
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