La Critique de la faculté de juger, Emmanuel Kant, 1790, synthèse, déterminisme, science, métaphysique, vie morale, jugement déterminant, raison, expérience esthétique
Un des derniers grands ouvrages de Kant est la Critique de la faculté de juger. Cet ouvrage est fondamental pour comprendre les philosophes post-kantiens. Dans cet ouvrage, Kant essaie de mettre en relation plus étroite les deux grands ouvrages que sont la Critique de la raison pure et la Critique de la raison pratique. Kant est en effet parvenu à la fois à fonder le déterminisme de la science et à rendre pensable l'existence métaphysique du sujet au niveau de la vie morale.
[...] L'expérience esthétique Kant fait une esthétique qui fonctionne sur les mêmes principes. L'expérience esthétique chez Kant consiste à tenter de trouver la règle qui donne de l'unité, de l'harmonie à ce qui est vu, à ce qui est entendu. L'œuvre d'art qui est belle mobilise d'une certaine manière le sujet pour qu'il y découvre une règle d'harmonie. La jouissance qu'offre le beau est une jouissance en laquelle le sujet se réjouit de l'unité vivante qu'il trouve, se réjouit de voir sous ces couleurs diverses, ces sons divers, une unité transparaître, une unité d'harmonie. [...]
[...] Mais peut-on se contenter de cela en ce qui concerne les sciences du vivant ? Ne doit-on pas utiliser une méthode qui cherche la finalité, c'est-à-dire un type d'unité qui n'est pas celui de la causalité efficiente ? La science du vivant chez Aristote fonctionne avec la théorie de la cause finale. Avec la science moderne, cette théorie ne peut plus être considérée comme valide, c'est-à-dire comme ayant une valeur scientifique. Il reste toutefois évident pour Kant qu'on ne peut pas faire autrement. [...]
[...] La Critique de la faculté de juger - Emmanuel Kant (1790) : synthèse Un des derniers grands ouvrages de Kant est la Critique de la faculté de juger. Cet ouvrage est fondamental pour comprendre les philosophes post- kantiens. Dans cet ouvrage, Kant essaie de mettre en relation plus étroite les deux grands ouvrages que sont la Critique de la raison pure et la Critique de la raison pratique. Kant est en effet parvenu à la fois à fonder le déterminisme de la science et à rendre pensable l'existence métaphysique du sujet au niveau de la vie morale. [...]
[...] C'est cela ou rien. C'est le jugement de la science. On applique des règles d'unification toutes faites aux phénomènes qui s'y prêtent. On a la loi et on tente de vérifier son applicabilité. Le jugement réfléchissant est le contraire. Il n'a pas de règles toutes faites. C'est pourquoi ce type de jugement fait un lien entre l'entendement et la raison. La raison est définie comme la faculté de se donner ses propres règles et de viser des fins. On cherche en effet dans le jugement réfléchissant des maximes qui seraient avantageuses à suivre pour étudier quelque chose. [...]
[...] Mais le beau n'est en ce sens que le beau, il n'élève pas l'homme. Il a plutôt tendance à le pacifier. Le beau fait œuvre communautaire puisqu'il s'agit pour le sujet qui fait l'expérience du beau d'y chercher des règles d'harmonies partageables. Le sublime par contre se dit de l'œuvre qui force le spectateur à y chercher et à y trouver de l'unité (l'œuvre n'est pas chaotique) mais qui ne cesse de relancer dans sa profusion cette recherche, comme si elle excédait sans être chaotique toute prise possible, comme si donc elle renvoyait l'homme à ce désir insatiable d'absolus. [...]
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