La crise de la culture, Hannah Arendt, histoire, autorité, liberté, culture, éducation
Hannah Arendt est une philosophe américaine d'origine allemande.
Elle est née à Hanovre, en Allemagne, en 1906, dans une famille instruite et cultivée qui la stimulera intellectuellement dès son enfance. Grâce à cela, elle effectuera des études secondaires puis des études supérieures. Elle sera élève de Hurssel, Heidegger et Jaspers. E Elle consacrera son premier travail à Saint Augustin.
En 1921, elle fuit la montée du nazisme en s'exilant à Paris où elle réside jusqu'en 1941. Elle y côtoie les intellectuels de l'époque : Sartre, Raymond Aron… Elle milite également dans des organisation sionistes. Elle rencontre son futur mari: Heinrich Bulcher.
En 1941, elle fuit le régime de Vichy et part aux Etats-Unis. Elle se détache alors du mouvement sioniste. C'est en 1943 que Hannah Arendt prendra connaissance de la « solution finale ».
Jusqu'en 1948, elle travaille sur ses premiers ouvrages fondamentaux, notamment l'origine du totalitarisme. Elle retourne en Europe seulement en 1948, où elle retrouve son maître et amant : Heidegger.
Elle devient cependant citoyenne américaine en 1952, en même temps qu'elle publie son ouvrage majeur : les origines du totalitarisme. Jusqu'en 1961, elle donne des conférences dans de prestigieuses universités, elle publie également de nombreux ouvrages.
C'est en 1961 qu'elle couvre le procès d'Adolf Eichmann, haut responsable nazi qui aboutira à un ouvrage : Un procès à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal, ouvrage controversé.
En 1968, elle publie la crise de la culture, tandis que de 1968 à 1975 elle donne de nombreuses conférences, publie des articles et travaille à son ouvrage, La vie de l'esprit, qu'elle ne finira pas.
Hannah Arendt meurt à New York, en 1975.
[...] Ce sont les questions que Hannah Arendt veut poser au lecteur. Il semblerait que nous soyons dans un monde que seuls les savants puissent comprendre. On observe également une rupture avec l'apparition de cerveaux électroniques qui font le travail mieux et plus vite que lui. Les théories de Platon ou Einstein ont provoqué des réactions dans le monde des sciences avec la Révolution atomique. Le doute radical cartésien peut être remis en cause par des expériences. Mais le progrès pourrait engendrer la destruction des entreprises elles-mêmes, comme le nucléaire ou la conquête de l'espace. [...]
[...] Elle ajoute au concept de culture de masse celui de société de loisir. En effet, ce n'est pas la large diffusion de la culture qu'elle critique mais ma diffusion de masse qui consiste à appauvrir les œuvres pour les rendre accessibles à tous, pour leur loisir et non pour leur culture. le résultat n'est pas une désintégration mais une pourriture Elle nous indique que le mot culture vient de colerer en latin, qui signifie prendre soin, entretenir et préserver et se rapporte par là à l'agriculture. [...]
[...] Hannah Arendt meurt à New York, en 1975. Résumé de l'ouvrage: La crise de la culture, ouvrage paru en 1968 est en réalité le recueil de huit essais écrits entre 1954 et 1967. Il existe une «brèche entre passé et futur , caractérisée par une rupture avec la tradition : la crise de la culture. A l'age moderne, l'homme ne peut plus recourir à la tradition pour penser, c'est pourquoi l'auteur veut ci nous aider à savoir comment penser. La tradition et l'âge moderne: Hannah Arendt nous montre quand est apparu et quand a fini le mot et le concept de tradition Il est apparu avec Aristote qui, dans la république, affirme que pour atteindre le monde supérieur de la philosophie, des pensées, de l'imagination, il faut quitter l'obscurité et les activités liées au vivre-avec C'est avec Marx qu'arrive a fin de cette tradition puisqu'il affirme que la philosophie et la vérité se trouvent dans les affaires humaines. [...]
[...] La crise de l'enseignement: la pédagogie a été affranchie des matières enseignées, les professeurs ne sont pas pédagogues L'idée soutenue que l'on ne peut apprendre ou faire apprendre qu'en jouant. Les valeurs ont été inversées, l'école n'est plus vue comme un lieu de transition entre la famille et le monde et les enfants sont trop vite projetés dans la sphère publique. La crise de la culture. Hannah Arendt s'intéresse ici au développement d'une culture de masse. Il y a une contradiction entre culture du beau et culture de l'utilitaire. Les philistins se servent de la culture, non par amour du beau mais pour prévaloir leur appartenance à une classe. [...]
[...] Qu'est ce que la liberté? Il y a une contradiction entre notre conscience qui nous dit que nous sommes libres et par conséquent responsables et notre expérience quotidienne dans le monde extérieur où nous nous orientons d'après le principe de causalité. La liberté est une des dernières grandes questions métaphysiques, introduite par saint Paul, puis par Saint Augustin. Cette liberté, à ne pas confondre avec la liberté intérieure, est la raison d'être de la politique. La liberté et la politique coïncident comme les deux faces d'une même chose Pour les penseurs des XVIIe et XVIIIe siècle, la liberté politique doit garantir la sécurité, évolution confirmée aux XIXe et XXe siècle. [...]
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