Auguste Compte né en 1798, élève brillant, rompt rapidement avec les idées religieuses de ses parents et en 1814, entre à l'École Polytechnique. Suite a son renvoi, il vécut de manière instable au gré de cours particuliers, de suppléances…Sa vie entière est consacrée à la poursuite d'un projet unique à double face : réorganiser la vie sociale et politique, en se fondant sur une analyse des idées et des sciences. A la fin de sa vie, sera ainsi publié le Cours de philosophie positive en 1844. Dans cet ouvrage Comte développe la doctrine du positivisme, et plus exactement du positivisme scientifique ou positivisme philosophique. La philosophie de Comte n'est pas une philosophie de la science mais une philosophie politique et sociale. Il faut réorganiser la société, et pour cela il faut fonder une science nouvelle qui est la sociologie. A cette époque, Comte porte de l'intérêt à l'organisation sociale et utilise alors le terme de sociologie à dessein. Le texte qui nous est présenté s'inscrit dans la logique de l'auteur, celle de l'affirmation de ce courant de pensée qu'est le positivisme. En effet, le philosophe Comte passe pour être le modèle des philosophes scientifiques du XIXème siècle. Son influence sur les savants du XX est alors considérable.
[...] Ceux-ci sont successifs et exclusifs (l.13) : l'état théologique est le point de départ nécessaire de l'intelligence, l'état métaphysique est celui de la transition et l'état scientifique est fixe et définitif. L'état théologique : on y recherche les causes premières et finales, les connaissances absolues par le biais du surnaturel. Il est question ici d'état théologique et non religieux, car Comte ne souhaite en réalité pas se froisser avec l'ordre religieux avec un discours anticroyances. L'état métaphysique : on explique ici les évènements par des choses abstraites. Il s'agit d'une modification du premier état où les agents surnaturels deviennent des entités abstraites par l'explication par la nature. [...]
[...] À travers ces maints exemples, Comte souhaite nous faire comprendre quelle en est la véritable nature, le caractère de la philosophie positive qui est celui chercher la loi et non la cause. De ce fait, il nous explique qu'il y a là un réel besoin de lier les faits observés. L'observation est propre à la théorie positive, mais pour qu'il y ait observation, il faut cette théorie qui lie les faits. Si l'on observe des phénomènes et que l'on omet de lier ces observations, il n'y pas de résultats qui en découlent et ces faits pourraient ainsi passer inaperçus. [...]
[...] À la fin de sa vie, sera ainsi publié le Cours de philosophie positive en 1844. Dans cet ouvrage Comte développe la doctrine du positivisme, et plus exactement du positivisme scientifique ou positivisme philosophique. La philosophie de Comte n'est pas une philosophie de la science, mais une philosophie politique et sociale. Il faut réorganiser la société, et pour cela il faut fonder une science nouvelle qui est la sociologie. À cette époque, Comte porte de l'intérêt à l'organisation sociale et utilise alors le terme de sociologie à dessein. [...]
[...] Il parle ainsi des théories quelconques (l.82). C'est pour cela que Comte énonce cette loi des trois états : l'esprit humain ne pouvait commencer que par le mythe pour se fonder des théories. Il a fallu inventer le monde avant de le percevoir L'état théologique serait alors une forme inévitable de la pensée dite primitive, de l'enfance Ainsi, à sa naissance ou dans les époques correspondant à l'état théologique, l'esprit humain est enfermé dans ce cercle vicieux (l.89) qu'est celui du sentiment d'être pressé vers la nécessité d'observer pour se former des théories réelles et quelconques. [...]
[...] Pour cela il nous explique l'esprit de sa philosophie positive et l'époque de sa formation. Afin de scinder notre argumentaire en parties explicatives nous verrons le développement de l'esprit positif, ses caractéristiques, et l'esprit de la philosophie positive. I - Développement de l'esprit positif Une loi fondamentale La Première Leçon expose le dessein d'ensemble du cours constituant l'exposition de la philosophie positive. Ainsi Comte n'invente pas la philosophie positive, mais la complète car déjà existante mais trop éparse. Le point de départ est donc l'exposé de la loi des trois états. [...]
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