Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), publie en 1762 un ouvrage de philosophie politique, Du contrat social ou Principes du droit politique. Celui-ci est divisé en quatre livres et obéit à une exposition en deux temps : tout d'abord Rousseau nous expose la théorie de la souveraineté, que l'on peut associer aux livres I et II, et ensuite il expose la théorie du gouvernement, associée aux livres III et IV. En effet, il faut d'abord fonder la souveraineté, l'Etat, pour ensuite passer à la conservation de l'Etat, c'est-à-dire son gouvernement. On peut dire que Rousseau réalise à travers le plan de son ouvrage les deux moments de la vie de l'Etat moderne, fonder et maintenir. On peut donc dire que le plan du Contrat social n'est pas seulement celui du livre mais plus simplement celui de l'Etat.
Afin d'étudier l'ouvrage de Rousseau, nous ferons dans un premier temps le résumé de chaque livre, en distinguant les livres I et II des livres III et IV, pour ensuite en tirer une analyse générale en seconde partie.
[...] Dans une aristocratie il y a deux personnes morales distinctes, le gouvernement et le souverain, donc deux volontés générales (par rapport aux citoyens et par rapport à l'administration). Même si le gouvernement ne peut parler qu'au nom du souverain il y a un problème, car l'inégalité d'institution l'emporte sur l'inégalité naturelle. Il y a trois types d'aristocratie : naturelle (peuple simple), héréditaire (pire des gouvernements) et élective (la meilleure). L'élective est la meilleure, car c'est une réelle aristocratie qui distingue les deux pouvoirs et choisit ses membres (sélection des plus sages). C'est l'ordre le meilleur et le pus naturel. [...]
[...] En outre, le tribunal censorial n'est pas l'arbitre de l'opinion du peuple, il n'en est que le déclarateur, s'il s'en écarte, ses décisions sont vaines et sans effet. Il faut réguler le jugement des choses. Quand la législation s'affaiblit, les mœurs dégénèrent. La censure est utile pour conserver les mœurs, jamais pour les rétablir. Rousseau s'intéresse à la question de la religion dans le chapitre 8. Au début politique et religieux ne faisaient qu'un et avec l'arrivée du christianisme apparaît la séparation entre le système théologique et politique. Rousseau est très novateur et il va distinguer finalement une religion de l'homme et une religion du citoyen. [...]
[...] Plus les magistrats sont nombreux, plus le gouvernement est faible, car un magistrat est composé de trois volontés : volonté propre, volonté commune des magistrats (volonté du corps) et volonté du peuple (souveraine, générale). Dans une législation parfaite, la première est nulle, la deuxième subordonnée et la dernière dominante. Mais dans l'ordre naturel, la hiérarchie est inverse. Le plus actif des gouvernements est donc celui d'un seul, car dans le cas contraire la force relative (activité du gouvernement) diminue sans que la force absolue puisse augmenter. [...]
[...] C'est un lien entre l'âme et le corps, entre l'Etat et le souverain, entre le tout et le tout. C'est un corps intermédiaire chargé de l'exécution des lois et du maintien de la liberté (tant civile que politique). Les membres du gouvernement sont des magistrats, des gouverneurs, on appelle le corps qui exerce cette fonction, le prince. Le gouvernement est donc l'exercice légitime de la puissance exécutive. Le prince ou le magistrat est chargé de cette administration. Il faut un parfait équilibre entre souverain, prince et Etat (souverain, gouvernement, peuple). [...]
[...] Du contrat social, Jean-Jacques Rousseau Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), publie en 1762 un ouvrage de philosophie politique, Du contrat social ou Principes du droit politique. Celui-ci est divisé en quatre livres et obéit à une exposition en deux temps : tout d'abord, Rousseau nous expose la théorie de la souveraineté, que l'on peut associer aux livres I et II, et ensuite il expose la théorie du gouvernement, associée aux livres III et IV. En effet, il faut d'abord fonder la souveraineté, l'Etat, pour ensuite passer à la conservation de l'Etat, c'est-à-dire son gouvernement. [...]
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