Fiche de lecture analysant les points principaux du cinquième chapitre de La condition de l'homme moderne d'Hannah Arendt.
[...] Lorsqu'il s'agit de l'action, la force dont l'homme a besoin pour tout processus de production devient totalement inutile. Selon son étymologie grecque et latine, l'action est faite en deux temps : la commencement et l'achèvement. Dans un acte, l'action est un médium car toute action entraîne une réaction ce qui va créer une chaîne de réaction. La réaction : action nouvelle qui affecte autrui. Même si les histoires sont les résultats inévitables de l'action, ce n'est pas l'acteur, c'est le narrateur qui voit et qui fait l'histoire. [...]
[...] L'action est bien un moyen en vu d'une fin, elle devient alors, une activité parmi les autres. L'action n'a aucun sens personnel, on ne va pas toujours retenir le nom de celui qui l'a faite à la différence de l'œuvre d'art où l'on retient le nom de la personne qui la crée ; l'action est donc libre. II] le réseau des relations et les histoires jouées. La plupart des actes et des paroles ont en eux même une réalité objective du monde et révèlent l'agent. [...]
[...] Car on peut entreprendre sans agir et inversement avec la notion de subordination. Politique : savoir entreprendre et gouverner en tenant compte de l'opportunité et l'inopportunité. VIII] L'action comme processus L'action reste l'expérience humaines essentielles avec le temps elle devient un moyen en vue d'autre chose. La faculté humaine d'agir : déclencher des processus sain précédent, dont l'issue demeure incertaine. L'action et le déclenchement des différents phénomènes nous permettent de concevoir l'histoire et la nature comme des systèmes de processus. [...]
[...] Une vie sans parole et sans action est une vie morte (qui n'est plus vécue parmi les hommes), puisque la parole et l'action permettent de s'insérer dans le monde humain. Agir, au sens général, signifie prendre une initiative, entreprendre, mettre en mouvement. Les hommes prennent des initiatives, ils sont portés à l'action. Le principe de commencement est venu avec la création de l'homme, il rejoint le principe de la liberté. On peut attendre de l'homme l'inattendu, car il est capable de faire une action. [...]
[...] La tyrannie contredit la condition de toutes organisations politiques. Rien de nouveau sous le soleil tout n'est que vent et poursuite du vent. L'Ecclésiaste ; c'est l'action qui permet à l'homme de se renouveler sinon il n'y a pas d'action. L'action politique ne peut se juges que par les critères de la grandeur. VI] L'homo faber et l'espace de l'apparence Dans l'ancienne conception de la politique on a la conviction que l'homme s'affirme par la parole et par l'action. Grâce à l'action, l'homme va créer sa propre mémoire ; tandis que pour l'homo faber l'action sert à embellir le monde à le rendre plus utilisable (création d'outils . [...]
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